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Inspection des jardins d’enfants à Constantine : La direction de la Solidarité hausse le ton

Selon des déclarations faites à la presse locale par Abdelkader Dehimi, directeur de l’Action Sociale et de la Solidarité (DASS) de Constantine, la commission sectorielle mise en place à la DASS a dressé quinze mises en demeure aux gérants des jardins d’enfants,  au cours des opérations d’inspection et de contrôle de la prise en charge de l’enfance dans les établissements d’accueil effectuées depuis le mardi 9 mai. Ces mises en demeures sont motivées par des infractions des consignes de sécurité et de protection des enfants. Par conséquent, un délai de deux semaines a été donné aux gestionnaires des établissements concernés, pour améliorer la situation. De plus, a ajouté ce responsable, lors des 54 sorties de contrôle et d’inspection effectuées par ses services et ses partenaires, dans le cadre de la commission mise en place suivant les instructions du wali, de nombreuses réserves ont été soulevées dans la gestion de nombreux autres établissements d’accueil de l’enfance. Cela inclut des jardins d’enfants, des crèches et des pouponnières. Leurs gestionnaires ont également été sommés de prendre les dispositions nécessaires pour y remédier. Néanmoins, Dehimi a reconnu que la situation générale et la gestion dans la quasi-totalité de ces établissements, qui sont au nombre de 120, sont plutôt satisfaisantes, et que les quelques insuffisances constatées ne peuvent en aucun cas affecter leur fonctionnement normal. En revanche, a ajouté le DAS, en ce qui concerne les établissements du même genre qui opèrent en dehors de toute légalité, la direction du Commerce et les autres services concernés, ont pris les dispositions réglementaires à leur encontre. « À présent, le contrôle des établissements d’accueil de l’enfance se fait quasi-quotidiennement. Il nous reste à lancer un appel aux parents des enfants accueillis dans ces établissements, leur demandant de se familiariser avec une culture de dénonciation envers les services concernés, car c’est le seul moyen susceptible de protéger leurs enfants en cas de dépassements constatés dans la gestion de leur progéniture ou d’autres insuffisances relevées », a déclaré Dehimi.

A.    Mallem

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