Le secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de l’éducation et de la formation appuie la décision du président de la République portant durcissement des peines pour ceux qui s’en prennent aux enseignants lors de la réunion du conseil des ministres, avant-hier dimanche .Sadek Dziri explique que la tendance à introduire d’autres sanctions sévères pour protéger les enseignants contre les abus et les agressions de toute nature résultait de l’escalade du phénomène de la violence dans le secteur de l’éducation et de la forte augmentation des cas d’agressions contre les enseignants .Il estime que l’inclusion de ces articles dans le Code pénal protégera les fonctionnaires du secteur de l’éducation, à l’instar de ce qui s’est passé avec le secteur de la santé, en particulier les médecins pendant la pandémie de la Covid-19 et les violences et agressions dont les médecins ont été victimes. Le président du Syndicat national des travailleurs de l’éducation et de la formation a confirmé que cette ordonnance présidentielle visant à durcir les peines et à introduire une loi stricte limitera le phénomène et rétablira le statut du professeur dans la société et le rendra indemne de toute violence à son encontre. Et à Dziri d’ajouter que « même si nous n’avons pas de bilan statistique concernant le fléau des violences contre les enseignants, nous sommes certains qu’il y a plusieurs cas qui peuvent atteindre des centaines chaque année, car il y a des cas qui ne sont pas déclarés ». Il a également précisé que l’école doit être reconsidérée comme un lieu sacré, et que l’enseignant en tant qu’éducateur de générations et porteur d’un message doit voir son « statut social préservé », ce qui met les enseignants, les enseignants et les éducateurs en général à « l’abri » de ce phénomène. Dans ce contexte, il a appelé à la sensibilisation en organisant des forums et des conférences montrant la nécessité de prendre soin des enseignants et de leur statut dans la société, et a exhorté les élèves, les parents et la société en général à respecter cette frange qui assure « l’éducation des générations montantes ». Le premier responsable du l’UNPEF a, enfin, considéré que les médias jouent également un rôle important dans la promotion de modèles réussis dans les relations avec les professeurs et la mise en évidence de la position du professeur et de l’enseignant au sein de la société.
A.K.
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