L’école Mebarek Annabi d’Ain M’lila, l’une des plus anciennes de la ville et qui n’accueille plus d’élèves depuis plusieurs années, est actuellement dans un état de dégradation avancé. L’infrastructure, située en plein centre-ville, risque de s’effondrer. Autrefois réservée aux garçons, elle a vu de nombreux potaches y commencer leurs études dès l’indépendance, dont plusieurs sont devenus des cadres supérieurs. En l’absence de réaction des autorités locales, ce sont les citoyens qui tirent la sonnette d’alarme, espérant qu’une solution sera trouvée avant qu’il ne soit trop tard. Les signes avant-coureurs sont les chutes de débris, de gravats et de décombres, sans parler des escaliers qui sont sur le point de s’effondrer. La situation est grave, d’autant plus que quatre familles résident dans la partie supérieure de l’école. Il s’agit de celle du doyen des enseignants, Hacène Ghozlane, surnommé Si Hacène, ainsi que trois autres qui ont consacré leur vie au secteur de l’éducation nationale. La situation est d’autant plus préoccupante que l’inspection primaire est toujours active au rez-de-chaussée, dans les anciennes salles de classe. Ainsi, le personnel en service et les visiteurs sont exposés à un danger imminent qui plane au-dessus de leurs têtes. Le wali d’Oum El Bouaghi est interpellé afin d’intervenir rapidement pour éviter un désastre qui se profile à l’horizon.
Nasreddine Bakha
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