Les dégâts occasionnés par les dernières pluies dans certaines exploitations agricoles sont en cours de quantification par une commission instaurée par la Direction des Services Agricoles (DSA) d’Annaba. Les membres de la commission sillonnent le territoire de la wilaya en réponse aux plaintes des agriculteurs dont les terres ont été inondées, en partie ou en totalité. Outre l’indemnisation des exploitants lésés, cette opération vise également à prévenir les fausses déclarations et permettre de dresser une liste précise des dédommagements assurés par la loi. « Lors des précédentes catastrophes naturelles, notamment les feux de forêts, un nombre important de fausses déclarations de la part d’agriculteurs, d’éleveurs et d’apiculteurs, a été enregistré. Les autorités ont mis en place un dispositif d’enquête dans le but de lutter contre ces pratiques », explique un élu local. Une fois l’enquête sur les dommages subis par les agriculteurs, qui devraient bénéficier d’aides, finalisée, reste l’évaluation financière de ces pertes. À relever que l’Etat s’est engagé à indemniser ces agriculteurs « en nature » sur la base de leurs pertes afin de leur permettre à relance leur activité. En matière de procédures, les dossiers des agriculteurs candidats à l’indemnisation doivent être obligatoirement déposés à la caisse régionale de mutualité agricole. Des experts seront dépêchés sur les lieux des sinistres pour inspecter les pertes, car ils reçoivent les apports financiers dans un délai de dix jours, au maximum. D’autant que le processus ne concerne que les agriculteurs assurés, tandis que les non-assurés bénéficient de subventions directes de l’État. Un fonds spécial, à savoir le Fonds national d’entraide agricole, assurera une indemnisation à tous les agriculteurs touchés par la baisse ou la détérioration du produit, que ce soit en raison de la sécheresse annoncée il y a quelques jours par les agriculteurs, ou des pluies récentes enregistrées ces dernières semaines. Les agriculteurs concernés sont donc appelés à soumettre leurs dossiers aux intérêts du Fonds, à condition qu’ils soient indemnisés dans un délai allant d’une semaine à dix jours, à condition qu’ils aient une assurance contrat. En effet, la démarche comprend le dépôt du dossier puis le déplacement direct de l’expert sur le lieu d’activité de l’agriculteur, afin d’inspecter et d’estimer les pertes, afin que les intérêts du Fonds national d’entraide agricole indemnisent, par la suite, la personne lésée.
Z. A.
photo : archives
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