Lutte contre la toxicomanie à Annaba : La CNAS locale lance sa campagne

À l’instar des agences de la Caisse Nationale des Assurances Sociales (CNAS) réparties à travers le territoire national, l’agence d’Annaba, située dans le quartier Elisa, rue Maâtar Lakhdar, a organisé hier, mercredi 31 mai, en début d’après-midi, une rencontre avec la presse et la radio locale dans le cadre de la campagne nationale d’information et de sensibilisation sur la prévention et la lutte contre la dépendance à la drogue. Le nouveau directeur, Abdelghani Ould Amor, a déclaré : « Le système de contrôle des psychotropes mis en place par la CNAS est fiable et efficace. Toutes les étapes, de la prescription médicale à la pharmacie en passant par le contrôle médical, sont minutieusement examinées. Grâce à notre système, nous pouvons facilement détecter les cas de fraude. Tout contrevenant est passible de poursuites judiciaires », a-t-il ajouté. Dans cette optique, le médecin chef, qui était présent aux côtés des proches collaborateurs du directeur, est intervenu pour éclaircir certains points concernant le contrôle effectué par son service sur certains patients, comme ceux atteints de cancer traités avec des psychotropes pour soulager leurs douleurs intenses. Il a aussi abordé l’existence de deux centres de désintoxication, l’un à Bouhamra et une annexe à l’hôpital psychiatrique Er-razi. Par ailleurs, la sous-directrice des prestations, Farida Menfoudi, a apporté quelques éclaircissements sur la prescription de substances et de médicaments ayant des propriétés psychotropes, indiquant que l’ordonnance doit être établie conformément au décret exécutif n°19-379. « Grâce à ce décret, nous pouvons démasquer n’importe quel médecin non spécialiste en psychiatrie », a déclaré Menfoudi. Enfin, Nesrine Belguendouz, chargée de communication et considérée comme une véritable cheville ouvrière, a communiqué aux représentants de la presse le programme de la campagne de sensibilisation. Il est élaboré comme suit : aujourd’hui, jeudi 1er juin, sur le Cours de la Révolution, le 5 juin à l’université Badji Mokhtar, le 6 dans les centres de formation, le 7 dans les gares et les stations de transports, et le 8 juin avec les représentants de la société civile de la wilaya.

Nejmedine Zéroug