Le vieux quartier du R’cif, situé en plein cœur de la ville des ponts, est sans conteste une partie intégrante de la vieille ville, dont les constructions anciennes datent de plus d’un siècle. C’est à cause de cela que les murs des nombreuses habitations de ce quartier commerçant, soumises aux intempéries et aux orages violents qui s’abattent comme une malédiction sur la ville de Constantine et ses environs, ont commencé à s’effriter, entraînant des effondrements de toits et de murs de soutien. Par conséquent, la situation catastrophique dans laquelle se trouvent ces murs et les toits qu’ils soutiennent est assez alarmante et nécessite l’intervention urgente de la Protection civile. De plus, ces habitations, peu sûres, abritent des commerces, ce qui provoque l’effroi chez les marchands, dont plusieurs ont déjà commencé à fermer boutique et à quitter les lieux. À la rue Rouag Saïd, les marchands, aussi bien que les citoyens, ont indiqué que plusieurs toits d’habitations, constituées de trois niveaux, se sont effondrés la semaine passée. Cela est vrai et constaté visuellement, puisque de grandes fissures sont apparuessur les murs de ces habitations, menaçant de s’effondrer. Il faut savoir qu’à l’heure actuelle, ces murs présentent un danger imminent et certain pour les habitants et les passants. Nos interlocuteurs nous ont signalé avoir contacté la municipalité, après les derniers effondrements des murs d’appartements et de commerces. Les services techniques de la mairie se sont déplacés pour confirmer les constats et ont conclu qu’une intervention d’urgence était nécessaire, pour prévenir d’éventuelles catastrophes. Cependant, les secours ont tardé à arriver, ce qui a poussé les citoyens et les commerçants à solliciter, une fois de plus, l’aide urgente de la mairie en termes de main-d’œuvre et de moyens matériels (tels que des camions), afin d’enlever les débris laissés par les effondrements de toits signalés. Ils se sont également engagés à effectuer eux-mêmes les réparations et les consolidations des habitations menacées, en espérant être indemnisé par les pouvoirs publics. D’autre part, dans une autre rue du quartier de R’cif, le mur d’une habitation occupée par des familles penche dangereusement et menace de s’effondrer, au grand désarroi des occupants qui ne savent plus à quel saint se vouer.
A. Mallem
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