Après le vol des câbles en cuivre et des tampons des égouts, l’arrachage et la destruction des panneaux de signalisation, le saccage des bancs publics et la disparition des portes métalliques des armoires des transformateurs et des niches des compteurs électriques, on assiste, à Biskra, à une nouvelle agression contre les biens publics. Il s’agit du vol des parapets et des garde-fous des canaux d’irrigation et des seguias des jardins publics. Ces équipements sont de véritables œuvres d’art en fer forgé hérité de l’époque coloniale. Ceux de l’antique Jardin du 5 juillet 1962 (J’nen Beylek) ont été arrachés de leurs socles en ciment, relève-t-on. Des habitants de Biskra d’un certain âge sont lassés et écœurés par ce nouveau phénomène qui prend, à leur sens, des proportions alarmantes. Ce phénomène est aussi rapporté par des internautes qui ont constaté, photographies à l’appui, les dégâts causés aux équipements et aux matériels urbains publics par des escouades de ramasseurs d’objets et de matières de récupération, relèvent-ils. « Avant, c’était des cas isolés mais il semble que désormais, nous avons affaire à des bandes organisées. Les vandales sont-ils de retour ? Quand verrons-nous le bout du tunnel ? Qui arrêtera ces rapines immondes et cette attaque contre tous les biens publics ? », s’interroge un septuagénaire désabusé et qui se dit incapable de pardonner et de comprendre de tels actes.
H. M.
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