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Gestion des catastrophes à Mila : Les images satellites en renfort 

Les images satellites sont de plus en plus employées dans la planification des opérations de secours et la gestion des catastrophes naturelles. Cest ce qua indiqué le commandant Merizek Kaffous, sous-directeur de la planification opérationnelle à la Direction Générale de la Protection Civile (DGPC). Lofficier, qui sexprimait à la journée d’étude sur la gestion des calamités naturelles organisée avant-hier, jeudi 1er juin, à Mila, a affirmé que les services de la Protection civile emploient de plus en plus dimages satellitaires pour l’élaboration des plans de secours (ORSEC, plan de lOrganisation de la Réponse de Sécurité Civile) et la conduite des opérations dintervention sur les sites affectés par les catastrophes naturelles. Au cours de sa conférence, le commandant Kaffous a fait un tour dhorizon sur les différents types de plans de secours adoptés par la Protection civile et les moyens humains et matériels mobilisés pour chaque type de catastrophe. Il dira : « Il existe cinq types de plans dintervention, dont deux spéciaux. Ces derniers sont conçus pour des interventions sur les sites sensibles ou dans les villes équipées de rames de métro ou de tramway. Le conférencier précise quen plus des moyens classiques, les services de la Protection civile exploitent, de plus en plus régulièrement, limagerie satellite avant, pendant et après la catastrophe. « Lemploi de la technologie est dusage dans nos services depuis pratiquement lannée 2008 », dira-t-il. Le commandant Kaffous a souligné à LEst Républicain, en marge du séminaire : « Le plus récent emploi des images satellitaires remonte au mois daoût 2021, lors des terribles incendies de Tizi Ouzou. On a employé, pour la première fois, ces outils technologiques dans les inondations de Ghardaïa de 2008 ». Notre source précise que la DGPC a lancé, officiellement, depuis 2013, un bureau régional (UN-Spider : programme des Nations Unies pour lexploitation de linformation dorigine spatiale) basé à Alger, pour lacquisition dimages satellites du bureau fédéral de Bonn, en Allemagne. « Depuis 2013, on a commandé et utilisé sept à huit fois les images spatiales », expliquera-t-il. En faisant un détour par les moyens mobiles et groupes spécialisés dont dispose la DGPC, lofficier Merizek Kaffous souligne que le corps dispose actuellement de dizaines de colonnes mobiles, qui comptent plus de 3.000 agents dans leurs rangs. « Ces colonnes mobiles sont spécialisées dans les incendies et les inondations », a-t-il précisé. Quant aux groupes spécialisés dans la recherche sous les décombres, notre source précise quils sont au nombre de cinquante, dont un est certifié à linternational. Il est à signaler que cette journée d’étude de la DGPC sur les catastrophes naturelles a été organisée en collaboration avec la wilaya de Mila.

Kamel B.

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