Comme à l’accoutumée et à pareille période, on assiste chaque année, à Oum El Bouaghi, au phénomène de dégradation des mûriers, ces arbres urbains qui agrémentent les rues du chef-lieu et des autres grandes agglomérations de la wilaya. En effet, quotidiennement, des branches de ces arbres sont cassées et des feuilles jonchent la chaussée. Même des personnes âgées, voire des familles entières, s’adonnent à cette récolte de façon sauvage. Il faut savoir que le climat semi-aride de cette région exige la plantation d’arbres en permanence, nécessaire au maintien d’une certaine hygrométrie. Paradoxalement, cet abattage des mûriers est constaté au moment même où le nouvel aménagement du chef-lieu de la wilaya prend forme, avec de nouveaux espaces verts et récréatifs (esplanades et jardins publics), des éclairages adéquats des artères, une nette amélioration de l’aspect urbain, ainsi qu’un décor reflétant l’engagement du chef de l’exécutif de la wilaya à satisfaire ses concitoyens. D’où l’importance du civisme, seul à même de maintenir ce panorama qui embellit et transforme le milieu de vie et l’éloigne de l’état morose et du manque d’hygiène qui régnait auparavant. Cela dit, l’implication de la société civile et du mouvement associatif est plus qu’impérative pour conserver un environnement digne d’un chef-lieu de wilaya.
K. M.
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