Un parc naturel est en phase de création dans la région montagneuse des Aurès, précisément dans la commune de Larbaâ, sise à une soixantaine de kilomètres au sud de la ville de Batna. Englobant la forêt domaniale de S’Gag, qui relève du secteur forestier d’Aïn Touta, ce site naturel s’étale sur 2.000 hectares. Il abrite des arbres précieux, tels le cèdre de l’Atlas, le genévrier, le pin d’Alep, le frêne et le chêne vert. Un environnement aux décors variés, où plusieurs animaux sauvages, dont l’hyène rayée, le putois, l’aigle royal, le loup doré africain, le vautour fauve, la belette, le porc-épic, le renard rouge et divers rongeurs ont élu domicile. Par ailleurs, parmi les espèces ayant complètement disparu de cette région, on peut citer la gazelle des montagnes, ou encore le mouflon à manchettes qui a été aperçu pour la dernière fois, il y a plus d’une vingtaine d’années, dans le Djebel Metlili, à 45 kilomètres au sud de Batna. Pour rappel, la wilaya, avec ses espaces forestiers dépassant les 320.000 hectares, abrite une faune et une flore d’une diversité considérable. Outre cette richesse naturelle, elle dispose de l’un des onze parcs nationaux, à savoir celui de Belezma. Celui-ci, situé au nord du chef-lieu, s’étale sur 26.250 hectares. Créé en 1984, il est classé cinquième à l’échelle nationale de par son importance. Il abrite des centaines d’espèces végétales et animales.
Nasreddine Bakha
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