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Maladies de la tomate à Annaba : Les agriculteurs avertis

Le service de la santé des végétaux relevant de la Direction des Services Agricoles (DSA) de la wilaya dAnnaba mène actuellement une campagne de sensibilisation autour des menaces sur les récoltes de la tomate industrielle, constituées par deux maladies redoutables que sont le mildiou et l’oïdium. Dans un communiqué publié par le service susmentionné, les cultivateurs de la tomate industrielle sont priés de procéder aux mesures préventives et de lutte contre ces deux maladies qui peuvent faire baisser les récoltes. Le mildiou est la maladie la plus grave en raison des dégâts quelle occasionne aux organes végétatifs de la tomate. Elle peut totalement détruire la plante en quelques jours si lagriculteur ne raisonne pas lutilisation des produits de contact anti-mildiou. Il est favorisé par les facteurs climatiques favorables comme la forte hygrométrie et une température ambiante particulièrement sous serre ou durant les mois humides. « Le mildiou peut s’attaquer à tous les organes aériens de la tomate. Les plantes malades sont réparties en foyers dans les parcelles. Il se caractérise par le développement de taches d’abord humides sur les folioles qui ne tardent pas à brunir et à se nécroser », explique un ingénieur agronome. Celui-ci précise : « Le mildiou se développe plus ou moins bien à des températures comprises entre trois et plus de 25 degrés Celsius. Sa sporulation est optimale entre seize et 22 degrés. Il lui faut impérativement des humidités relatives élevées, supérieures à 90 %. Il suffit de deux heures de présence d’eau sur les feuilles pour amorcer une infection. Les deux grandes périodes à risque en Algérie sont les périodes pluvieuses et tempérées de printemps (mi-mars à mi-juin pour les serres) et dautomne (mi-octobre à mi-décembre pour le plein champ) ». Les fongicides multi-sites de contact doivent être appliqués préventivement chaque semaine, en particulier en plein champ. Il faut alterner des fongicides à modes daction différents et privilégier lirrigation par goutte à goutte. Quant à la lutte contre l’oïdium, elle implique l’élimination rapide des premières feuilles attaquées en prenant soin de les mettre directement dans un sac plastique afin d’éviter de disséminer des spores. Il s’agit également d’éliminer les débris végétaux des parcelles assez rapidement et de réaliser des traitements chimiques à laide de fongicides homologués.

Zarrougui Abdelhak 

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