La brillante élection de l’Algérie en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité est assurément une belle consécration diplomatique. Ce choix porté sur notre pays doit être décrypté en effet comme un signe de reconnaissance de la communauté internationale pour son rôle remarquable dans le règlement des conflits et la promotion de la paix et la réconciliation dans le monde. L’Algérie est en effet un modèle dans le genre. Un pays dont l’action diplomatique n’est sous tendue par aucun intérêt occulte sinon celui de défendre crânement le droit des peuples colonisés et opprimés à leur autodétermination via les mécanismes édictés par la charte des Nations Unis. Une valeur qui continue à être portée comme précieux héritage de notre Glorieuse Révolution qui a fait du soutien aux mouvements de libération dans le monde son Alpha et son Omega. Il est donc logique que la candidature de notre pays soit appuyée massivement par les membres de l’assemblée générale de l’ONU, compte tenu de la permanence de son de son combat malgré les vicissitudes de l’histoire, les chamboulements de la géographie et les reniements culturels et cultuels. A travers ce vote de confiance, la quatrième du genre de son histoire (1968-1969, 1988-1989 et 2004-2005), la majorité des pays du monde donne mandat à l’Algérie de parler en leur nom au sein d’un Conseil de sécurité où, ironie du sort, il n’y a plus de sécurité tant les cinq membres permanents dictent leurs lois grâce à l’insupportable droit de véto qu’il se sont offerts. Mais à ce stade, et malgré le fait que personne ne se fait d’illusions sur le rôle de l’ONU, plus que jamais un « machin » entre les mains des du « groupe des 5 » pour reprendre la formule du général de Gaulle, cette tribune pour l’Algérie est bonne à être exploitée. Fidèle à sa doctrine diplomatique, l’Algérie aura l’insigne honneur de défendre les causes justes (Palestine, Sahara occidental etc…) et fera en sorte d’être la voix des sans voix. à l’insupportable arrogance d’un occident belliqueux, l’Algérie aura à cœur de faire entendre une autre symphonie que les chants guerriers des américains et leurs alliés .En l’occurrence, notre pays va sans doute promouvoir le règlement pacifique et politique du conflit armé entre la Russie et l’Ukraine au sein d’un conseil de sécurité où il pourra compter sur la Chine qui détient le précieux véto .En un mot comme en mille, notre pays va tenter de démontrer que la paix est possible entre l’Ukraine et la Russie en montrant la voie de la raison. C’est son rôle et c’est sa nature.
Par Imane B
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