« Un mois sans écrans », tel est le slogan d’un riche programme concocté par l’Office des Etablissements de la Jeunesse (ODEJ), en ce mois de juin, au profit des enfants. Ces derniers sont exposés, s’accordent à dire les spécialistes, aux dangers des tablettes, des Smartphones et de la télévision, entre autres. Or, les écrans de ces appareils n’apportent rien aux enfants. A l’âge de trois ans, à titre d’exemple, l’activité cérébrale est très intense, affirment de nombreux psychiatres. Et d’expliquer que l’enfant doit impérativement profiter des « fenêtres » qui lui sont ouvertes, à cette période, afin qu’il puisse développer ses aptitudes cognitives, notamment le langage, la capacité à déchiffrer les mimiques, la concentration et la motricité. Et si de nombreux élèves sont aujourd’hui confrontés à un véritable dilemme, à savoir le manque de concentration, c’est aussi et surtout à cause de l’utilisation abusive des tablettes et des téléphones portables, en général, affirme Fateh Ben Abdelkader, chercheur universitaire qui s’occupe des questions relatives à la protection de l’enfance. Un constat auquel tous les enseignants adhèrent. Les parents d’élèves partagent également ce point de vue. Sous l’effet de plusieurs facteurs, l’effritement de la cellule familiale et la démission des parents, beaucoup plus, les enfants passent malheureusement leur temps à regarder la télévision ou à se connecter. Autrement dit, ils sont quotidiennement confrontés aux risques des jeux électroniques et aux effets néfastes laissés par les écrans des différents appareils. D’où le recours à ces louables initiatives dont l’importance n’est plus à démontrer.
M. Kherrab
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