Plus d’une centaine de personnes ont signé une pétition pour dénoncer l’état chaotique dans lequel se trouve la cité des enseignants An Nasr, située à Salah Boulkeroua-3, au chef-lieu de la wilaya de Skikda. En effet, en plus de la chaleur étouffante, les fenêtres demeurent fermées à cause de l’invasion des moustiques. Ces insectes ont trouvé un environnement propice pour se propager, depuis l’éclatement des bouches d’égout. Une intervention des agents de l’entreprise communale de nettoiement sur le terrain a donné un brin d’espoir aux habitants quant à l’amélioration de la situation. Cependant, celle-ci a empiré car toutes les mauvaises herbes arrachées ont été laissées sur place, donnant au quartier un aspect hideux, aggravé par l’épanchement des eaux usées à ciel ouvert, juste sous les fenêtres des appartements de la cité. L’odeur nauséabonde parvient jusqu’à l’intérieur de la mosquée, a-t-on constaté. L’intervention des agents de l’Office National de l’Assainissement (ONA) annoncée à cor et à cri n’a pas changé la situation d’un iota. Ils ont été présents sur le terrain plusieurs heures mais n’ont pas pu régler le problème de façon définitive. Il est à noter que cela fait plusieurs jours que le réseau d’assainissement est défaillant. Les citoyens ne cessent de se plaindre, en vain. Face à une situation qui semble sans issue, les habitants du quartier sollicitent une fois de plus les responsables chargés de l’environnement afin de trouver une solution à ce qu’ils ont qualifié de problème de salubrité publique.
Djamel Dib
photo : archives
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