Les riverains de la rue Badji Mokhtar, située dans le quartier des Caroubiers, alertent sur le danger d’un arbre qui risque de tomber d’un moment à l’autre. « Nous sommes exposés en permanence au danger de cet arbre qui a vite poussé et dont les branches ont gagné certains foyers avoisinants. Même les piétons et les automobilistes subiront le même sort si rien n’est envisagé par les autorités », a déclaré un quinquagénaire. « Cet arbre d’ombrage, d’une hauteur de sept mètres, est planté dans l’enceinte du Collège d’Enseignement Moyen (CEM) Tahar Harrat. Faute d’élagages réguliers, ses branches ont entrelacé un poteau électrique, ce qui risque de provoquer un incendie », a-t-il poursuivi. Et de conclure : « Heureusement que les élèves sont en vacances, sinon, le pire serait à craindre ». C’est par le biais de notre quotidien que les habitants du quartier et de ses alentours, lancent un appel pressant aux responsables en charge du secteur afin de prendre en charge l’élagage ou l’abattage de cet arbre et éliminer le danger. « Certains résidents ont entrepris des démarches auprès des services concernés mais leurs doléances sont restées lettre morte », nous a fait savoir une dame du quartier. « Faudrait-il qu’il y ait mort d’homme pour qu’ils interviennent ? », s’est-elle interrogée. De leur côté, les riverains de la rue Émir Abdelkader (ex-rue Bugeaud) vivent pratiquement le même cas. Dans l’une de nos éditions précédentes, nous avons fait état du danger que représente un arbre planté dans l’enceinte du CEM éponyme. « Si jamais il tombe, il risquerait de causer d’importants dégâts corporels et matériels. Devant cet état de fait, les élus locaux ne se sont pas manifestés pour prendre des décisions quant à l’élagage ou l’abattage de cet arbre », a commenté Larbi, stupéfait, en guise de conclusion.
Nejmedine Zéroug
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