Entre le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels et celui de la solidarité nationale, de la famille et de la condition de la femme, la collaboration se porte bien, voire très bien. C’est ce qui ressort de la dernière correspondance établie par le département de Yacine Merabi, appelant les établissements du secteur, à s’ouvrir davantage aux personnes ayant des besoins spécifiques. En effet, de plus en plus, elles s’inscrivent dans une spécialité de leur choix, que ce soit la poterie céramique, la couture ou la confection d’habits traditionnels. Il est utile de savoir que de nombreuses spécialités sont mises à la disposition de cette population, dont l’insertion passe inévitablement, par une bonne formation professionnelle. Si la bataille pour l’emploi des personnes handicapées, dans notre pays, plus particulièrement, est loin d’être gagnée, celle de l’apprentissage d’un métier est totalement acquise, ou presque. « Qu’il s’agisse d’un malentendant, d’un non-voyant ou d’un autre cas de ces catégories particulières, il aura les mêmes avantages que les apprenants, dits normaux », a tenu à préciser un conseiller en orientation professionnelle. Mieux encore, la personne handicapée bénéficie d’un « traitement » particulier au sein du secteur de la formation professionnelle. Concernant l’admission et l’incorporation, cette catégorie de personnes sont prioritaires. « Ce qui compte le plus dans notre travail », a ajouté ce conseiller, « c’est que le candidat, qu’il soit handicapé ou non, ait les aptitudes nécessaires pour suivre et apprendre un métier. Le reste n’est qu’une question de volonté et d’abnégation. Ainsi, pour la prochaine rentrée du secteur », poursuit-il, « les handicapés sont d’ores et déjà, appelés à se rapprocher de l’établissement de formation, le plus proche de leur domicile familial ». Il est à rappeler que les inscriptions pour la session de septembre 2023, débuteront le 15 juillet prochain.
M. Kherrab
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