« Contrairement à la session de juin 2022, les épreuves du bac de cette année se déroulent dans de bonnes conditions. Mes camarades et moi avions eu du mal à nous concentrer sur les sujets, du fait l’atmosphère tendue qui régnait dans les centres, l’année passée », nous a fait savoir un candidat, qui passe l’examen pour la deuxième fois. Lorsqu’on lui a demandé si les sujets étaient faciles, Hamid, élève en gestion et économie, nous a répondu sans ambages que les mathématiques étaient difficiles. « La plupart des candidats de cette filière s’en plaignent. Le premier jour, on a commencé à traiter dans le calme et la sérénité les sujets des épreuves de langue arabe et de droit, ainsi que celles des sciences islamiques, on était sûrs de notre capacité à les aborder sans accrocs », a-t-il ajouté. Les candidats, issus des lycées Moubarek El Mili, El Moukawama et Saint Augustin, ont été surpris par la difficulté du sujet des mathématiques. « On ne s’attendait pas du tout à ce qu’il soit aussi difficile. On a bien révisé et on était prêts à les résoudre les yeux fermés, mais celui-ci s’est avéré trop dur », a indiqué un groupe d’élèves de gestion et économie, adossés au mur de l’enceinte du centre d’examen du Collège d’Enseignement Moyen (CEM) Max Marchand. Pour les scientifiques, les épreuves sont jusque-là abordables. « Tout va bien pour le moment. Ce ne sont pas les épreuves du bac qui me font peur, mais la correction», a expliqué Nesrine, qui passe pour la seconde fois son baccalauréat. Elle estime avoir bien travaillé lors de la session de 2022, mais la correction lui a été rédhibitoire. « Cette fois-ci, je le décrocherai incha’Allah », a-t-elle conclu avec une touche d’espoir.
Nejmedine Zéroug
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