Le complexe thermal « Chellala » de Hammam Debagh abritera, le jeudi 22 juin, une journée d’étude et de vulgarisation du projet « Solifem » et de l’importance du dialogue social pour la formalisation de l’employabilité dans les pôles de l’habitat et de l’hydraulique. Cette manifestation, organisée par la Confédération Générale des Entreprises Algériennes (CGEA) présidée par Saida Neghza, Présidente-Directrice Générale (P.-D.G.) du groupe Soralcof, avec la participation de Dan Cork, project manager de Solifem, a été initiée par l’Organisation Internationale du Travail (OIT). Les débats traiteront sur le besoin impératif d’un dialogue social triparti (employeurs – syndicats – pouvoirs publics) pour la formalisation de l’employabilité en Algérie et la transition de l’économie informelle vers l’économie formelle. L’objectif tend à consolider le système national de la formation et la reconnaissance des compétences, pour permettre aux jeunes et aux femmes, happés par l’économie informelle, d’accéder à un emploi stable et formel. A travers Solifem, l’OIT apporte à l’Algérie un soutien qui s’articule sur divers axes d’intervention, notamment l’appui aux organisations d’employeurs et de travailleurs, la promotion des entreprises durables et le développement des compétences. Notons également l’entrepreneuriat, l’économie verte, l’amélioration de l’employabilité des jeunes, ou encore l’adaptation des cursus de formation et d’acquisition des compétences à la demande du marché du travail. La transition vers la formalité reste un moyen d’accroître l’accès au travail décent, en vue de réduire la pauvreté, mais aussi de favoriser les entreprises durables et productives, qui rivalisent sur des marchés nationaux et internationaux équitables. Les pouvoirs publics restent pleinement engagés et impliqués dans cette action de nivellement structurel, en généralisant son option de moralisation de la vie publique, en amont et en aval, pour garantir la primauté du droit dans le développement national et garantir l’équité ainsi que la cohésion sociale. Nul n’ignore que plusieurs pays du sud continuent de souffrir des effets des crises de la récession mondiale de 2008, des agitations populaires fomentées en 2011, et aggravées par l’impact de la crise sanitaire liée à la Covid-19, sans oublier les répercussions du conflit russo-ukrainien, qui ont affecté les potentialités et les aspirations des populations.
Mohammed Menani
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