L’université Constantine-3 Salah Boubnider de Constantine, représentée par son recteur, le professeur Riad Hamdouche, et l’Agence Nationale de gestion des Déchets (AND) du ministère de l’Environnement et des Énergies renouvelables, représentée par son directeur, Krim Ouamane, ont procédé avant-hier, jeudi 15 juin, à la signature d’une convention de coopération pour l’échange d’expérience et la formation réciproque des étudiants et des cadres. Selon les explications du professeur Hamdouche, ce traité de coopération vise à ouvrir l’université à son environnement socio-économique. L’université forme des étudiants qui acquièrent des connaissances académiques, principalement théoriques, bien que la question de la formation dans l’environnement, comporte également des aspects pratiques au sein de l’université. Cependant, il est évident qu’il est nécessaire et important de sortir les étudiants de cet aspect purement théorique, et de les amener sur le terrain pour mettre en pratique les informations apprises sur les bancs de l’université. Dans cette optique, les deux partenaires signataires de la convention ont la possibilité de mener, ensemble, des recherches sur les problématiques environnementales. De plus, comme l’a souligné le recteur, il est envisageable que les cadres de l’AND puissent suivre une formation à l’université, dans le cadre de ce que l’on appelle la formation continue. Ainsi, en combinant la théorie et la pratique, il est possible d’obtenir des résultats positifs et bénéfiques pour les deux institutions. Il convient de noter que l’université- 3 propose un programme de formation en master sur la gestion des déchets, mené en collaboration avec une université et une société allemande spécialisée dans le domaine de l’environnement. La complémentarité offerte par cette convention est donc évidente. Quant à Karim Ouamane, directeur de l’AND, il a fait remarquer que, par le passé, les responsables de ce secteur abordaient ces problèmes uniquement du point de vue environnemental. Toutefois, il est désormais reconnu que ce domaine revêt une importance socio-économique considérable. « Nous avons donc reçu des instructions claires de notre tutelle pour travailler en étroite collaboration avec le secteur scientifique. C’est dans ce contexte que l’institution universitaire joue un rôle crucial en matière de formation scientifique, contribuant ainsi à relever les grands défis socio-économiques posés par les problèmes environnementaux. La gestion de ce secteur a, certes, un coût financier, mais présente également d’importantes opportunités d’investissement. C’est pourquoi nous avons donc jugé nécessaire de signer cet accord afin d’échanger des expériences et des informations et de travailler ensemble à la recherche de solutions pratiques aux problèmes rencontrés sur le terrain. Parmi nos objectifs, il s’agit également d’encourager les jeunes à se tourner vers l’entrepreneuriat dans ce secteur d’investissement rentable ».
M. A.
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