Déplacement très redouté par certains observateurs qui craignaient la réaction des « gendarmes du monde « qui veulent absolument achever l’ours blanc croyant qu’ils est à terre. La visite d’État du président de la République Abdelmadjid Tebboune en Russie, au-delà de ses résultats économiques, est assurément un grand défi diplomatique. Un défi relevé au nez et à la barbe des États Unis et leurs alliés occidentaux qui financent et arment l’Ukraine. Cette visite maintes fois reportée de Tebboune à Moscou a été en effet directement impactée par la guerre en Ukraine. La Russie est décrétée pays indésirable et son président Vladimir Poutine homme à abattre par le lobby atlantiste qui lui fait la guerre par procuration. L’Algérie qui est un allié et ami historique de la fédération de Russie était naturellement dans une position inconfortable de devoir à la fois maintenir sa relation privilégiée avec ce pays et rassurer les autres qu’il ne s’agissait pas d’un alignement idéologique. L’approche algérienne qui est tout à fait en phase avec sa doctrine diplomatique était pourtant tout à fait compréhensible. Mais les snipers » Otaniens » et autres fieffés pourfendeurs de notre pays n’ont pas raté l’occasion pour le designer du doigt et le mettre dans leur ligne de mire. Beaucoup pensaient alors que cette fameuse visite qui a pris l’allure d’une arlésienne allait être tout simplement reportée sine die. Mais c’était sans compter sur la détermination de l’Algérie à ne pas prêter attention au grenouillage de certains pays qui voulaient coûte que coûte nous replacer dans « l’axe du mal ». En décidant d’honorer l’invitation de son homologue Vladimir Poutine, le président Tebboune a ainsi sonné la fin de la récréation et fermé le bec aux voix malintentionnées qui se croyaient bien placées pour montrer la voie à l’Algérie. « Aujourd’hui il y a une conjoncture et peut-être des pressions internationales mais cela n’impacte pas notre amitié » a-t-il lancé lors de la conférence de presse qu’il a animée conjointement avec Poutine. Et à ceux qui pensaient que l’Algérie allait afficher profil bas face aux « pressions » occidentales et aux commentaires un tantinet accusateurs des médias mainstream, le président Tebboune a répondu par une formule imparable : « les Algériens sont nés libres et ils le resteront » ! Ceux qui s’attendaient à ce que notre pays cède devant les desiderata des Américains et leurs alliés qui veulent nous voir rejoindre le troupeau des pros Zelensky, ont donc eu une réponse sèche et sans bavure. L’Algérie n’a pas vocation à être un intermittent du spectacle. Le show est affligeant. Vivement la fin de ce film d’horreur.
Par Imane B.
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