C’est incontestablement une assistance record ! Le stade du 19 mai 1956 n’a jamais connu une telle affluence depuis son inauguration. 40, 50 000 ou plus, difficile à évaluer avec exactitude. Une ambiance folle et festive dont les Fennecs n’ont pas tiré profit pour offrir au nombreux public présent au stade et aux millions de téléspectateurs. Cueillis à froid par des Tunisiens motivés, déterminés et agressifs, sportivement parlant, à tout faire pour ne pas sortir vaincus de ce grand et traditionnel derby du Maghreb, les Fennecs , qui ont paru assez crispés et mitigés, n’ont pu revenir au score que vers la fin de la première période sur penalty. Que dire d’une première mi-temps durant laquelle, les Algériens parurent surpris par la combativité tunisienne ? Jeu décousu, déchets techniques et peu d’occasions de buts. Le début de la seconde période n’apporta rien de nouveau. Un semblant de domination algérienne en apparence, mais ce n’était qu’une illusion d’optique, car les Tunisiens tenaient bon. Ce n’est qu’à partir de la 60ème minute, que l’évolution de la rencontre tourna en faveur des Algériens, après la rentrée de Houssem Aouar et Bounedjah. Le rythme augmenta d’un cran et la prestation des Verts s’améliora. Mais sans résultat au niveau du résultat. Les Tunisiens très réalistes et accrocheur tenaient par tous les moyens à éviter la défaite. En un mot, ils ont réussi à boucler toutes les issues. A 27 minutes de la fin, Benrahma laissa sa place à Amoura. Sa rentrée fut sans effet dans une rencontre, qui gagna en intensité en seconde période. Les Algériens n’ont pas réussi à faire sauter le verrou tunisien. Tactiquement, les Tunisiens ont posé de nombreux problèmes aux Fennecs et ont failli inscrire un second but grâce à leur maitrise des balles aériennes. Toutefois, mention spéciale pour Chaïbi, Aouar, Bentaleb, qui donnèrent le meilleur d’eux-mêmes. Les 5 minutes additionnelles n’ont rien changé à la physionomie d’une rencontre pleine d’enseignements pour le sélectionneur national.
M.M
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