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Suite au refus de reconnaissance de leur section syndicale à Constantine : Sit-in des travailleurs à l’université Abdelhamid Mehri

La section du Syndicat National Autonome des Personnels de l’Administration Publique (SNAPAP) de l’université Abdelhamid Mehri a organisé hier, lundi 19 juin, un sit-in devant le siège du rectorat. Ce rassemblement a été organisé en signe de protestation, devant le refus de l’administration de reconnaître cette section syndicale comme partenaire social de plein droit. Les protestataires ont, en effet, décidé d’attirer l’attention sur l’impasse dans laquelle se trouve l’université, à cause d’une politique de « népotisme entre les fonctionnaires » et de « deux poids, deux mesures ». Le secrétaire général de wilaya du SNAPAP, M. Boureghda, a déclaré que ce mouvement de contestation concerne uniquement les travailleurs de cette université. Il a indiqué que l’origine du problème est l’opposition du directeur de l’université à l’installation de cette section syndicale. Opposition due aux réserves émises à l’encontre de certains membres, ex-syndicalistes de l’Union Générale des Travailleurs Algériens (UGTA), que le directeur considère comme une source de problèmes. Notre interlocuteur, qui considère ces arguments comme étant infondés, ajoute que ce même responsable les a même empêchés d’organiser une assemblée générale. Cette dernière devait permettre l’élection d’une nouvelle section syndicale représentative, en changeant éventuellement les candidats faisant l’objet de réserves. L’assemblée a dû être tenue au siège du secrétariat de wilaya du syndicat, en présence d’un huissier de justice, où une section représentative a pu être dégagée. En outre, M. Boureghda a affirmé que son organisation a présenté au directeur de l’université le dossier d’installation de la nouvelle section syndicale, mais il n’a pas voulu accuser réception. Il est à rappeler que le secrétaire général de la wilaya a donné instruction aux directeurs exécutifs des certains secteurs pour l’organisation de rencontres avec les sections syndicales et le secrétariat de la wilaya, mais jusqu’à présent, aucune de ces réunions n’a été concrétisée. Après avoir constaté que les portes leur sont fermées, les représentants des travailleurs ont donc décidé d’organiser cette action de protestation. En attendant, un autre préavis de sit-in a été adressé au wali et d’autres actions ne sont pas à exclure en cas d’absence de réponses à leurs revendications.

Rafik S.

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