Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale a affirmé que l’article relatif à l’allongement des congés des fêtes de l’Aïd (Aid El-Fitr et El-Adha) de deux à trois jours s’inscrivait dans le cadre d’une « approche sociale et religieuse profondément liée aux liens de la société algérienne ». Fayçal Bentaleb qui présentait, hier par devant les membres du Conseil de la Nation, le projet modifiant la loi n° 63-278 du 26 juillet 1963, qui définit la liste des jours fériés, a affirmé que ces modifications « renforcent les liens de la famille algérienne et valorise les relations familiales et les liens entre proches ». Et d’ajouter que la fête de l’Aïd est un jour chômée et payé car il « stimule un mouvement économique d’un autre genre », notant qu’il s’agit d’une « approche équilibrée entre la dimension économique et sociale » Le projet de loi relatif à la liste des fêtes légales porte sur le prolongement d’une journée de la durée des fêtes de l’Aid El-Fitr et El-Adha. Cette décision vient pour permettre aux citoyens et travailleurs de célébrer ces deux fêtes religieuses avec les membres de leurs familles et leur faciliter les déplacements inter-wilayas pour accomplir le devoir religieux et les obligations sociales ainsi que les visites familiales et des malades et autres convenances sociales. Le projet amende ainsi les dispositions de l’Article 1 en prolongeant la durée des journées chômées et payées de ces deux fêtes à trois (03) jours au lieu de deux (02) ».
A.K.
Partager :