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 Réfection des chaussées au quatrième kilomètre à Constantine : Le projet risque-t-il d’être abandonné ?

Les travaux de réhabilitation de la cité dite quatrième kilomètre semblent interminables, ce qui suscite l’indignation des riverains. Ces derniers décrivent la situation comme un véritable cauchemar en raison des désagréments engendrés par les travaux qui semblent s’éterniser. « Jusqu’à quand le chantier durera-t-il ? », s’est interrogé un commerçant. « L’accès aux maisons est devenu extrêmement difficile, notamment pour les personnes âgées » a-t-il déclaré. Face à cet état de fait, les citoyens sinterrogent sur le respect des délais de réalisation mentionnés dans le cahier des charges, signé conjointement par l’organisme chargé du suivi du chantier et l’entrepreneur responsable de sa réalisation. La question qui se pose, de ce fait, est : à qui profiteront les retards enregistrés dans ces projets et dans d’autres ? Ce ne sont certainement pas les habitants du quatrième kilomètre qui vont tirer avantage d’une situation pénalisante à plus d’un titre. Et elle l’est certainement beaucoup plus pour le contribuable qui continue de payer cher les conséquences d’une gestion approximative des programmes lancés un peu partout. Si ce n’est pas le financement des travaux qui pose problème, ce sont les lenteurs administratives qui entravent le bon déroulement des choses et ainsi de suite. En un mot, ce genre de retards semble devenir une spécialité algérienne. Et peu importe le gabarit du chantier, ce ne sont pas les exemples qui manquent pour illustrer le non-respect des délais de réception. Dans cet imbroglio, oser parler de la qualité des travaux d’un mini-projet de réhabilitation d’un quartier relève carrément de la fiction.

M. Kherrab

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