Comme attendu, et bien avant que les organisateurs n’en dressent le bilan définitif, le deuxième salon international de la pharmacie et de l’industrie pharmaceutique Alpharma d’Annaba, qui se poursuit depuis le mercredi 21 juin, a suscité un engouement particulier de la part des professionnels du secteur, venus des quatre coins du pays. Cette fréquentation plus qu’appréciable s’explique par la participation à cet événement d’un grand nombre de fabricants de médicaments génériques et d’autres produits brevetés, dont la réputation n’est plus à faire au niveau national et hors de nos frontières. Ils ont ainsi pu présenter, dans le cadre des échanges « B2B », les dernières avancées du secteur dans les domaines de la traçabilité dynamique, la géo-localisation, l’identification, la sécurité, les lecteurs, tags passifs/actifs et leurs applications dans les domaines les plus variés. Des domaines qui ont pu être également discutés, jeudi 22 et vendredi 23 juin, avec les ambassadeurs de l’Ethiopie, du Zimbabwe, de la Tanzanie et de la Libye, lesquels ont exprimé leur volonté d’explorer des partenariats prometteurs entre leurs pays respectifs et les acteurs de l’industrie pharmaceutique algérienne. Le wali d’Annaba, Djamel Eddine Berrimi, qui a rendu visite à l’exposition éphémère, s’est félicité, pour sa part, des conditions d’organisation de ce salon. Il a promis d’offrir un environnement idéal dans sa circonscription aux porteurs de projets désireux d’investir dans le domaine de l’industrie. Dr. Salama Khelifa, le président régional du Syndicat National des Pharmaciens d’Officine (SNAPO) d’Annaba et vice-président national de ce syndicat, a loué les efforts consentis par tous les acteurs de l’industrie pharmaceutique et par les organisateurs de cette rencontre, auxquels il a adressé ses vifs encouragements. Il a toutefois souligné que beaucoup reste à faire pour résoudre les nombreuses problématiques qui se posent à la filière. Evoquant le rôle qu’est en train de jouer, en ce sens, le SNAPO, il a indiqué que celui-ci se bat sur plusieurs fronts, s’agissant de l’axe fiscal, l’axe juridique (notamment avec la réforme de la loi 04 18) et du projet de numérisation. « Nous ne pouvons pas tirer profit du travail colossal que sont en train d’effectuer les personnes impliquées dans l’industrie pharmaceutique, s’il n’y a pas un changement général de mentalité envers le produit local. « Si les plus gros efforts doivent être faits par les responsables de la production et de la qualité des médicaments, il est primordial d’instaurer une relation de confiance entre le patient et l’industrie, cela commence par encourager et faire confiance à la production locale», a fait noter cet élu.
- Allia
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