Des habitants du douar Brahmia, situé dans la région de Guettar El Aich, relevant de la commune d’El-Khroub, se plaignent du manque d’eau potable dans leur localité. En effet, ces riverains sont obligés, depuis trois ans, de dépenser de grosses sommes d’argent pour s’approvisionner en cette ressource vitale auprès de citernes mobiles, suite à la fermeture de l’unique fontaine publique qu’ils utilisaient auparavant. Cette situation les a poussés à contacter, à plusieurs reprises, les services compétents de la commune d’El-Khroub. Ils ont même rencontré le président de l’Assemblée Populaire Communale (APC) ainsi que les représentants de la Société de l’Eau et de l’Assainissement de Constantine (SEACO) pour leur exposer leur problème. Malheureusement, les deux parties se renvoient la balle en déclarant ne pas comprendre pourquoi ce douar n’a pas bénéficié d’un projet de raccordement au réseau d’eau potable depuis l’indépendance, contrairement aux localités rurales environnantes, telles que Ghraibia, située en amont de leur localité. Les citoyens indiquent que SEACO leur a signifié que leur cas relevait de la compétence de la commune d’El-Khroub, mais cette dernière n’a pas réagi à leurs multiples sollicitations. Ainsi, ils continuent de subir les désagréments liés à cette pénurie. Vivant dans une mechta située à deux kilomètres du village Guettar El Aich et abritant environ quarante familles, ces riverains gagnent leur vie essentiellement grâce à l’agriculture. Or, ils ne peuvent pas obtenir une quantité suffisante pour satisfaire leurs besoins domestiques, ni pour abreuver leur cheptel. Leur situation s’est aggravée après la fermeture de la fontaine publique due à la rupture d’une conduite d’eau. Ils expriment leur volonté de payer tous les frais nécessaires pour raccorder leurs habitations au réseau d’eau potable. Nos interlocuteurs déclarent que les responsables de l’APC et de SEACO n’ont pas fourni d’explications convaincantes justifiant leur exclusion du raccordement à ce réseau, contrairement aux autres localités rurales de la commune. Ils lancent donc un appel urgent au premier responsable de la wilaya pour qu’il prenne en charge leur problème, en remédiant à la terrible situation qu’ils subissent depuis de nombreuses années.
R. S.
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