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Requêtes des citoyens traitées par la « Médiature » : Madjid Ammour, chiffres à l’appui

Son efficacité est à la mesure de sa discrétion dans le paysage institutionnel, la « Médiature », à travers ses représentations régionales et sous l’impulsion de son patron, s’attèle au quotidien à assister les citoyens à faire valoir leurs droits bafoués par une bureaucratie, plus que jamais forte de son arbitraire. Madjid Ammour, médiateur de la République, s’est exprimé, dimanche, dans un long entretien avec l’APS dressant l’esquisse d’un bilan   chiffré des interventions de son institution qui, met-il en exergue, a permis « la cristallisation des engagements du président Tebboune, passés d’un engagement politique à une réalité palpable ».Cette « réalité palpable » qu’il est loisible, selon lui, de voir à travers les programmes de développement ordonnés par le président de la République, notamment l’éradication des disparités de développement et surtout la levée du gel sur des centaines de projets victimes de la bureaucratie.  Madjid Ammour, plutôt amateur de « stats » que des périphrases, assène ses chiffres pour donner une idée de l’ampleur des interventions de la « Médiature », indiquant que « plus de 57% des doléances ont été prises en charge, car ayant à son actif la réalisation de plusieurs projets de développement destinés à améliorer le cadre de vie du citoyens »    La Médiature qui, à travers ses interventions, a contribué à “lever les obstacles qui entravaient la concrétisation de nombre de projets d’investissement, permettant leur entrée en exploitation et contribuant au renforcement de la dynamique économique, en plus d’assurer plusieurs emplois, développant ainsi l’économie locale”, explique-t-il en révélant le chiffre de 52.000 emplois créés du jour au lendemain, à la faveur du dégel de ces projets  mis à l’arrêt. Ainsi, jusqu’au 25 juin, pas moins de   “34.727 requêtes relevant du domaine de compétence des représentations de la Médiature sont prises en charge, dont 2.464 relatives aux préoccupations de développement local et 32.263 requêtes relatives aux notifications des citoyens victimes d’erreur de gestion d’un service public”. Les visites sur le terrain auront été aussi l’occasion pour Madjid Ammour d’écouter les doléances des citoyens soucieux du « cadre de vie » en général, mais surtout de « l’amélioration de la qualité du service public » qui cristallise la colère et la défiance des Algériens à l’égard d’une administration empêtrée dans ses vieux plis qui l’empêchent aujourd’hui de se mettre au diapason de la « Nouvelle Algérie ».    L’’organisation de rencontres directes avec les citoyens ou avec leurs représentants de la société civile, sous le slogan “le Médiateur de la République est proche de vous pour écouter vos préoccupations”,  est une image parmi tant d’autres qui illustre la consolidation de la communication avec les citoyens et le renforcement de la démocratie participative, note Le Médiateur  en rappelant « le septième engagement électoral du président de la République  qui veut associer le citoyen, en tant qu’acteur influent, à travers un dialogue participatif et une consultation permanente entre les pouvoirs publiques et les citoyens, est ainsi concrétisé. Le Médiateur de la République a mis en avant les principales missions de son instance, consistant à “écouter et interagir avec les préoccupations des citoyens”, une tâche qui ne saurait intervenir qu’à travers l’amélioration des conditions d’accueil des citoyens, auxquelles le président de la République accorde un intérêt extrême. Et de citer à ce propos l’instruction du président de la république en Conseil des ministres du 23 octobre 2022, appelant l’Administration « au strict respect du jour de réception des citoyens, une fois par semaine, à la réhabilitation du registre de doléances que le responsable direct doit impérativement consulter pour connaitre les préoccupations des citoyens et prendre les mesures qui s’imposent ».Les chiffres révélés à propos de ses interventions, montrent combien l’apport de la « Médiature » est considérable, participant ainsi à rétablir les passerelles du dialogue entre citoyens et institutions de l’Etat mais il ne doit pas pour autant laisser croire  que tout baigne face à une bureaucratie bête et méchante.

H.khellifi.  

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