En raison de l’incivisme de certains et de l’absence d’un plan d’action efficace pour la gestion des déchets par le Centre d’Enfouissement Technique (CET), une situation d’insalubrité à la limite du supportable s’est installée. En effet, comment expliquer que seulement quelques heures après le sacrifice, certaines cités croulaient déjà sous les déchets ? Des dizaines, voire des centaines, de peaux, de têtes, de pattes, ainsi que du foin et de la paille ont envahi les bacs à ordure. « Ici, les ordures sont jetées n’importe où, n’importe comment et à n’importe quelle heure », témoignent des habitants de la cité Rym, de la Plaine ouest, de Sidi Aïssa, de Valmascort et d’autres quartiers d’El Bouni, tels que Sidi Salem et Boukhadra, ou encore ceux de la commune de Sidi Amar et même de Hadjar Eddis. La vie semble y être devenue un véritable enfer. Ceci démontre l’absence de culture de protection de l’environnement, en raison de l’inaction prolongée du service de l’environnement de la wilaya, depuis plus d’un an, ainsi que de l’incivisme. En attendant une véritable solution, la Coquette mérite un meilleur traitement, notamment en cette période de fortes chaleurs.
B. Salah-Eddine
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