Entamés depuis peu dans différents quartiers, notamment au centre-ville, la pose de dalles aux rigoles permettant l’évacuation rapide des eaux pluviales ont suscité la colère des riverains et des commerçants. En effet, ils estiment que ces travaux qui ont été entrepris à la hâte ont engendré d’énormes désagréments. « Regardez les décombres déposés à même le sol, ces dalles mal ajustées et mal cimentées. Au Cours de la Révolution ou dans les rues Gambetta, Khemisti Mohamed, c’est la même chose. Sincèrement, ces travaux nous ont déplu », a souligné Larbi. « Ce n’est pas normal que certaines dalles posées soient de plain-pied avec le trottoir », a-t-il poursuivi. « On souhaite que ces travaux soient entamés la nuit pour permettre aux commerçants, aux riverains et aux piétons de vaquer à leurs occupations. Même les véhicules peuvent circuler librement », a fait remarquer un commerçant en apportant de l’eau au moulin. « Certes, il s’agit de grands travaux d’urbanisation nécessitant de gros moyens matériels et humains, mais il faut que la qualité soit de mise », a-t-il ajouté. Au centre-ville, nombre de citoyens qui font leurs emplettes continuent d’enjamber les rigoles à cause des travaux inachevés. « L’entreprise rencontre d’immenses problèmes à cause de la non coopération de certains automobilistes qui garent leurs voitures dans les endroits où les ouvriers entament les travaux et quelques commerçants qui refusent que la rigole en face de son local soit dallée », nous a fait savoir un jeune travail pour le compte de cette entreprise réalisatrice. De plus, la poussière, les décombres, les dalles entreposées sur la chaussée ou le trottoir semblent gêner l’activité des commerçants avoisinants ainsi que la circulation automobile et piétonne.
Nejmedine Zéroug
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