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Au royaume… d’Israël

Nul ne se fait d’illusion quant à l’allégeance marocaine jamais démentie à l’entité sioniste et ses sulfureux plans souvent anti musulmans et toujours contre les Arabes en général et les palestiniens en particulier.  Tout le monde connaît la relation presque charnelle entre le royaume de l’intrigue d’Hassan II à Mohamed 6. Le père puis le fils ont dopé ce couple au fil des années au point où aucune secousse ne risque de provoquer son divorce scellé pour leur meilleur et contre leur pire. Certes la guerre raciste que mène l’entité sioniste contre le peuple palestinien qu’il spolie de sa terre soulève quelquefois la colère du makhzen mais pas au point de justifier la répudiation. Israël est en effet à ce point vital pour un royaume chancelant qui n’a plus rien à offrir à son exigeant peuple. La cocotte siffle mais n’explose pas. Il y a un homme dont le rôle a été, est encore central dans la pérennité et la solidité de ce couple israélo-marocain et qui n’a jamais été ébranlé malgré quelques scènes de «ménage» circonstancielles.    André Azoulay. Voici un bon sujet du roi du Maroc élevé au rang de conseiller depuis 1971 par le monarque Hassan II, qui en a fait quasiment un pare-choc  contre toutes les tentatives de déstabilisation de son royaume et une preuve personnifiée de son engagement infaillible en faveur d’Israël. Et s’il en fallait une preuve, le président de l’entité sioniste, Isaac Herzog vient d’annoncer que cet illustre conseiller du roi du Maroc, André Azoulay, se verra distingué pour, tenez-vous bien : «sa contribution unique à l’Etat d’Israël, au peuple juif et à l’humanité» ! Le cabinet du président de l’Etat hébreu qui a rendu la liste des 13 personnalités devant être distinguées, souligne «son inlassable combat pour le rayonnement du judaïsme marocain». Le Marocain André Azoulay, conseiller du roi Mohamed VI est ainsi présenté comme un fidèle serviteur d’Israël et du judaïsme. On comprend mieux, s’il en était besoin, pourquoi la monarchie alaouite s’était empressée il y a deux années de normaliser ses relations avec l’entité sioniste dans le cadre des accords d’Abrahams au grand dam des Palestiniens qui voient leur terre se rétrécir comme peau de chagrin.  André Azoulay a été l’un des acteurs clés de la signature de ces accords ayant officialisé la honteuse transaction avec le président Trump. Quoi de plus normal alors que le pays de Netanyahou honore son «digne fils» André pour service rendu à sa «mère patrie». Ouakha Moulay !  

Par Imane B

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