Le président du parti la Voix du peuple, a déclaré que l’Algérie est confrontée à de nombreux défis dans divers domaines, notamment le domaine économique. Intervenant à l’ouverture d’un symposium économique organisé, hier au siège du parti sous le titre «Décollage économique entre volonté politique et réalité», Lamine Osmani a fait part «d’un certain déséquilibre dans certains secteurs économiques». Il regrette, à ce titre, que «l’administration économique ne soit pas conforme à la volonté politique des hautes autorités du pays, dirigées par le président de la République. Et de préciser que le parti qu’il préside s’est, depuis sa création, «efforcé de présenter des propositions et des alternatives parce que nous apprécions la culture de l’État et nous faisons partie de l’État». Le président du parti la voix du peuple a évoqué le rôle de la bourse en Algérie, la décrivant comme «une structure qui n’a pas d’âme et ne permet pas aux grandes entreprises internationales de postuler pour investir massivement dans le pays». Pour lui, «l’absence de véritables bureaux de change en Algérie ne lui permet pas d’entrer fortement dans l’économie mondiale, et une solution rapide doit être trouvée pour le marché parallèle». Osmani a, par ailleurs, appelé à activer le rôle des attachés commerciaux dans les ambassades et à apporter de solides investissements dans le pays. Enfin, le président du parti la voix du peuple a exigé de la classe politique l’ouverture d’un «large débat autour de la question de la numérisation», appelant par la même occasion à aller vers la «numérisation des élections dans un avenir proche avenir»
A.K
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