Considérées comme les principales sources de revenus pour la commune de Dréan, relevant de la wilaya d’El Tarf, qui demeure largement dépendante des programmes de développement alloués par les pouvoirs publics, les enchères pour l’attribution du marché aux bestiaux et celui des fruits et légumes ont enfin eu lieu. Cette opération s’est déroulée en toute transparence, la semaine passée, dans la salle des réunions de la commune. Supervisée par la commission chargée de la validation de ces enchères, elle a eu lieu en présence des enchérisseurs, d’un huissier de justice et du public. Au total, 25 entreprises ont retiré les cahiers des charges. Après vérification des soumissionnaires, sept dossiers ont été déclarés conformes puis validés. À la fin du processus, seules trois entreprises sont restées en compétition, les autres s’étant retirées. A noter que la mise à prix a été fixée à un peu plus de 500 millions l’année. Les propositions de prix ont connu une augmentation constante, dans ce qui semblait une rude compétition entre les enchérisseurs. Finalement, le montant a atteint deux milliards, grâce à l’entreprise El Wafa Wel Ikhlass. Celle-ci, qui a remporté l’enchère, disposait déjà de l’autorisation d’exploitation de ces marchés depuis plusieurs années. La compétence de son gérant, Tarek Guerfa, et de son équipe, a donné à ces espaces leur titre de noblesse en matière de sérieux et de sécurité pour tous les commerçants et éleveurs venant de nombreuses wilayas de l’est du pays, sans oublier les habitués qui s’y rendent tous les mercredis pour les bestiaux et les samedis pour l’habillement, les fruits et les légumes. Les enchérisseurs ont unanimement déclaré que tout s’était très bien passé, ce qui explique l’absence de la moindre contestation ou recours. Ils s’étonnent, par ailleurs, des basses manœuvres d’un internaute cherchant à jeter le discrédit sur cette opération. Selon nos interlocuteurs, cette personne n’a même pas participé à ces enchères. D’abord, la quittance n’a pas été payée 24 heures avant le début des enchères, comme le stipule la réglementation, indiquent-ils. Et d’ajouter que son dossier a été déposé une demi-heure avant le début de l’opération, soit à 11h30. Dans tous les cas de figure, cette personne était dans l’impossibilité de fournir une attestation de bonne conduite comme exigé, car faisant l’objet de poursuites judiciaires, affirment les mêmes participants.
Iheb
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