Le passage souterrain de la place du 1er novembre à Constantine, également connu sous le nom de la Brèche, a été officiellement inauguré le mercredi 5 juillet par le wali de Constantine.
Immédiatement après le passage de la délégation officielle, les citoyens et les curieux se sont précipités dans ce passage et ont découvert une réalisation esthétique et imaginative qui les a laissés ébahis. Certains l’ont qualifié de véritable joyau dans la ville. « Pourvu que les citoyens et les visiteurs sachent respecter et préserver ce joyau », a déclaré avec enthousiasme Charaf Bensari, président de l’Assemblée Populaire Communale (APC). Le maire de la ville a profité de l’occasion pour nous parler des péripéties traversées par ce projet, resté à l’abandon pendant huit années, depuis qu’il a été ravagé par un incendie en 2015. Bensari a tenu à souligner que « c’est un chef-d’œuvre qui a été réalisé dans le souterrain de la place du 1er novembre ». Il a ajouté que ce projet a été entièrement et exclusivement financé par l’APC, pour un montant total d’environ huit milliards. Les entraves subies par le projet étant connues de tous, le maire a indiqué ensuite que pour accélérer les travaux, le reste à réaliser a été confié à l’entreprise communale de gestion des cimetières, qui a remarquablement accompli sa mission. Le résultat est désormais un ouvrage esthétique d’un niveau appréciable, réalisé avec des matériaux nobles tels que le marbre et le granit. « Nous avons embelli les murs du passage avec des fresques représentant l’histoire, les traditions et la culture de la ville à travers ses sites célèbres, ses personnages emblématiques, son artisanat, etc. », a-t-il déclaré. Il a également souligné la mise en place d’un système de sécurité et de prévention des incendies, ultramoderne, à l’intérieur du souterrain, équipé de caméras de surveillance. De plus, il est prévu de créer un poste de police permanent ainsi que d’engager des gardiens. Les anciens gérants récupéreront des magasins conçus selon un agencement esthétique et conforme aux normes internationales : pas de rideaux à l’intérieur, uniquement des portes vitrées, et pas de tables à l’extérieur. Il y aura également toute une gamme de commerces, allant de l’artisanat traditionnel au négoce d’articles modernes de consommation courante, etc. À la fin de sa description, le maire n’a pas hésité à qualifier cette réalisation de « petit musée » d’une part, et « d’aéroport souterrain » de l’autre.
- M.
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