Sous l’effet de plusieurs facteurs, à savoir la proximité et la canicule qui sévit, depuis trois jours, la ville côtière de Skikda demeure une destination touristique privilégiée pour de nombreux estivants constantinois. Avec ses belles plages, a tenu à témoigner un père de famille qui revenait d’un court séjour, la wilaya de Skikda a, selon notre interlocuteur, les atouts nécessaires pour rivaliser avec les autres stations balnéaires de la région, à savoir Annaba, Béjaïa et Jijel. C’est une ville qui a beaucoup changé en termes d’investissement touristique, dira-t-il. De nombreuses infrastructures hôtelières ont été réalisées ces dernières années. En complément des nuitées offertes, une autre formule de prestations hôtelières est proposée aux estivants, à savoir des séjours agréables chez l’habitant dans une atmosphère conviviale. Il s’agit de la location par le citoyen de son logement ou de sa villa aux vacanciers, notamment les familles. Certes, les tarifs affichés, qui oscillent entre 3.000, 5.000 et 7.000 dinars par jour, ne sont pas, il est vrai, à la portée de toutes les bourses, mais la formule de l’hébergement chez l’habitant semble satisfaire les familles à la recherche d’un coin tranquille loin des regards indiscrets. Dans chaque coin de rue, dans les cafés, dans les restaurants, des numéros de téléphone des propriétaires de maisons à louer sont affichés. Un constat qui ne peut laisser personne indifférent. Une étrange impression se dégage en lisant ces numéros de téléphone. En effet, un grand nombre d’habitants de la ville de Skikda loue ses maisons. Tant mieux pour ses commerçants qui ont trouvé dans ces locations une aubaine pour gonfler leur chiffre d’affaires.
M. Kherrab
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