En dépit des couacs de dernière minute, la sixième édition du festival Fouara Show refait surface, au grand bonheur du public venu nombreux. Prévue initialement à l’esplanade de la maison de la culture Houari Boumediene de Sétif où l’acte culturel fait l’objet de croche-pieds et de manœuvres bureaucratiques, la manifestation est délocalisée vers une aile du parc d’attraction affichant complet de jour comme de nuit.
Pléthorique en non-dits, le transfert met la lumière sur le malaise terrassant un secteur où le courant ne passe plus entre les différents responsables. Mis au parfum, les autorités locales ainsi que la tutelle, alertées par les écrits et doléances des travailleurs de la maison de la culture, affichent un silence radio. Mis devant le fait accompli, les organisateurs ont, après de grands efforts, réussi un pari fou. Pour revenir à l’événement en question, le coup d’envoi a été rehaussé par la présence de nombreuses figures comme le comédien Hakim Dekkar, le réalisateur Ali Aïssaoui, le Tunisien Khaled Bouzid dit El Fahem et Ameur Hachemi, plasticien de renom et directeur de la Culture de la wilaya de Sétif. Il a été à la hauteur des attentes de la foule composée essentiellement de familles. Annoncée comme tête d’affiche, la comédienne Nesrine Belhadj fait faux bond à la dernière minute. Une telle défaillance ne décourage pas pour autant les organisateurs, munis d’un plan B. Appelé à la rescousse, le comédien Rachid Rachedi Abou El Hana enflamme les planches avec son one man show « Yaoumiat Fahchouch ». Il convient de souligner que cette première soirée a été, en outre, marquée par les hommages rendus à deux défunts artistes sétifiens, Djamel Terbah et Djamel Belayat, deux grands serviteurs du mouvement théâtrale local. Notons à toutes fins que la soirée d’hier, dimanche 9 juillet, a été animée par les comédiens Mourad Saouli avec « Ahna Khir » et Seif Eddine Bouha avec « El Madani Oueld El Mensi ».
A. Bendahmane
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