Les habitants de plusieurs parties de la ville du vieux rocher, dont Daksi Abdessalem, Boussouf, Boudjenana, 20 août, Boumerzoug, pour ne citer que ces quartiers, cohabitent, bon gré mal gré, avec les moustiques, et ce, à longueur d’année. Même les endroits huppés n’ont pas échappé à la prolifération de ces insectes. Le spectacle est vraiment ahurissant dans certains lieux de la ville. Le phénomène est tel que tous les moyens utilisés par les locataires semblent aujourd’hui sans effet attendu. Il faudrait, peut être, recourir à d’autres produits plus efficaces, pourquoi pas ? « Vivre sans moustiques, est-ce possible ? », s’interroge un habitant de la cité Boumerzoug. Au rythme où vont les choses, il n’est pas du tout évident d’avancer ce scénario. La vie sans ces insectes, n’est pas pour demain. Les conditions sont vraiment réunies pour que ces diptères se reproduisent par milliers. Les vides sanitaires ainsi que les eaux stagnantes constituent leur foyer par excellence. Un constat auquel tout le monde adhère. Et c’est toujours la même question qui se répète chaque année : Pourquoi ne pas anticiper et agir en amont pour éradiquer définitivement le phénomène ? Il suffit d’ailleurs de procéder à l’assainissement des vides sanitaires, ces « nids » de moustiques, et le problème est réglé. Malheureusement, entre l’anticipation et la réalité du terrain, il y a tout un fossé. En attendant qu’un jour les services concernés fassent l’effort nécessaire et permettre, ainsi, aux habitants de se débarrasser définitivement de leurs moustiquaires, ces derniers doivent, encore une fois, prendre leur mal en patience. « Si les personnels cadres et agents concernés sont, semble-t-il, incapables de gérer ce problème de moustiques, que vont-ils faire pour traiter de dossiers plus lourds ? », se demande un citoyen.
M. K.
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