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Aménagement et développement du Tell oriental : Les grandes lignes passées en revue à Souk-Ahras

Accompagné du premier responsable du bureau d’études spécialisé en charge de ce dossier, le directeur général de l’Aménagement et de l’Attractivité du territoire, Madjid Saâda, a présenté avant-hier, dimanche 9 juillet, à Souk-Ahras, les grandes lignes du rapport relatif à l’élaboration de l’étude portant aménagement et développement de la zone frontalière du Tell Oriental.

Lors de cette réunion, à laquelle ont participé le secrétaire général de la wilaya, les chefs de daïra et les directeurs de l’exécutif concernés par ce projet, M. Saâda a énuméré les cinq lignes directrices du Schéma National d’Aménagement du Territoire (SNAT 30) révisé et actualisé. Il s’agit, devait-il préciser, de la durabilité de la ressource, du rééquilibrage territorial, de l’équité territoriale, de l’attractivité des territoires et de la gouvernance. L’hôte de la wilaya a rappelé que cette stratégie nationale se décline en schémas régionaux tels que déterminés par la loi 10-02 du 29 juin 2010 et que chaque région a son propre schéma de wilaya. A partir de cela, une attention particulière a été accordée aux zones spécifiques, que sont les bandes frontalières, a-t-il indiqué. « Nous avons procédé, dans un premier temps, à l’élaboration de l’ensemble des instruments de gestion de ce plan, avant de nous engager dans des études spécifiques sur les neuf zones frontalières définies par le SNAT », fait noter M. Saâda. Celui-ci a signalé que l’objet de sa présence à Souk-Ahras avant-hier et hier, soit dimanche 9 et lundi 10 juin, est d’expliquer aux directeurs des secteurs concernés la méthodologie adoptée par les pouvoirs publics pour concrétiser ce projet éminemment stratégique. « Nous avons ainsi finalisé les études se rapportant aux quatre zones frontalières du sud. Maintenant, nous nous intéressons aux zones situées au nord et sur les hauts plateaux, et le cas échéant, à la wilaya de Souk-Ahras qui fait partie de ce que nous appelons le Tell oriental », révèle ce haut cadre du ministère de l’Intérieur. Et  d’ajouter que la première phase de ce plan consiste en l’identification des contraintes gênant l’essor effectif de ces régions, afin de trouver des  solutions et des alternatives susceptibles de favoriser un climat  d’investissement prometteur aux plans économique et socioculturel. Un travail qui fédérera l’ensemble des acteurs territoriaux, à savoir l’Etat et ses services déconcentrés, les collectivités locales, les agents économiques et la société civile, dans la perspective de lister les capacités de développement de leur région et de diagnostiquer toutes les problématiques. Ceci en visant, tout d’abord, le renforcement de la cohésion nationale par des actions d’équité territoriale et la promotion de l’ouverture du pays à l’international. S’exprimant à ce propos lors d’un point de presse qu’il a tenu en marge de la rencontre, M. Saâda a soutenu que le plan d’aménagement et de développement de la zone frontalière du Tell oriental à la fin de la troisième phase devrait tracer un plan-programme pour le développement durable de cet espace stratégique, sensible et fragile qui évolue dans un contexte de frontière fermée. « Le développement des zones frontalières est classé en tête des priorités du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en vue de favoriser la valorisation durable des ressources agricoles, agropastorales, minières et touristiques des zones frontalières, encourager et faciliter la stabilisation des populations et attirer des activités et les investisseurs », devait assurer le directeur général de l’Aménagement et de l’Attractivité du territoire, avant de conclure.

Ahmed Allia

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