Elles sont 32 médecins généralistes. Elles travaillent, depuis plusieurs années, au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Benbadis. Elles sont sans salaires depuis dix mois. Elles attendent impatiemment que leur situation soit régularisée, à savoir une titularisation dans leurs postes de travail qui n’arrive toujours pas.
Toutes les tentatives entreprises par ces médecins généralistes se seraient soldées par un échec. D’où le recours à un sit-in qu’elles ont observé hier, lundi 10 juillet, devant le siège de la direction générale. Interrogé sur cette affaire, le directeur général du CHU, en l’occurrence Ahcene Brania, a tenu à nous affirmer que toutes les démarches nécessaires ont été entamées afin de régulariser définitivement la situation de ces médecins généralistes. Et d’expliquer, dans ce sillage, qu’un émissaire est à Alger pour trouver une solution à la revendication principale des contestataires. Celles-ci ont également saisi, faut-il le souligner, le médiateur de la République. Déterminées qu’elles sont, ces médecins généralistes n’ont jamais failli à leur mission, et ce, en dépit des conditions difficiles auxquelles elles sont confrontées, a affirmé B. C., la présidente du Syndicat National des Médecins Généralistes (SNMG). En rapportant son témoignage, notre interlocutrice n’a pas hésité à manifester sa solidarité avec ses collègues qu’elle estime lésées dans leurs droits fondamentaux. Notons, par ailleurs, que nous avions soulevé, dans une précédente édition, le problème de ces médecins généralistes qui travaillaient, tantôt dans le cadre d’un Contrat à Durée Indéterminée (CDI), tantôt dans le cadre d’un Contrat à Durée Déterminée (CDD), aux urgences de l’hôpital. Ces contrats de travail qui ont expiré en septembre de l’année écoulée, datent de l’obtention de ces médecins d’un Certificat des Etudes Spécialisées (CES). Affaire à suivre…
M. Kherrab
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