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Citta Di Roma fait jaser à Souk-Ahras : La classe moyenne privée de cirque ?

Les prix d’entrée sont trop élevés, estime le citoyen lambda en faisant allusion aux tarifs fixés par les gérants du cirque Citta Di Roma qui, rappelons-le, a ouvert ses portes au public souk-ahrassien le jeudi 6 juillet. Ce groupe de spectacles, qui s’est installé à l’ancienne gare routière du chef-lieu de wilaya, pratique en effet des prix qui donnent le tournis : 1.900 dinars pour la première classe, 1.500 pour la deuxième et 900 pour la troisième, sans distinction d’âge. En somme, pour un couple qui compte plusieurs enfants, et c’est d’ailleurs le cas pour la plupart de nos familles, il faut une fortune pour pouvoir s’offrir une soirée de détente sous le chapiteau. Et pourtant, les spectacles sont loin de valoir, en matière de qualité, ceux du cirque Amar dont les prix d’accès étaient à la portée de tous les citoyens, se permet cette observation sans appel un vieil habitué de ce type de spectacles, vivant dans l’hexagone. « Si nos prix sont jugés excessifs, il ne faut pas nous en vouloir car nos charges s’avèrent très onéreuses », nous a confié, sous le sceau de l’anonymat, l’un des responsables du cirque. Beaucoup de familles aimeraient y emmener leurs enfants, ne serait-ce que pour leur faire profiter des numéros de clownerie proposés, mais elles regrettent de ne pouvoir le faire à cause des tarifs faramineux exigés. Il n’empêche que chaque soir, une forte présence de chérubins, pas forcément accompagnés de leurs parents, est signalée devant les accès du cirque, s’attendant à un geste de bonne volonté de la direction du groupe qui gagnerait à baisser les prix 

Hamid Fraga

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