La deuxième soirée du Festival international du Malouf de Constantine (11-15 juillet) s’est déroulée dans une ambiance conviviale et enjouée.
La température caniculaire ayant marqué la soirée n’a pas empêché le public composé essentiellement de familles de rendre nombreux à la salle de spectacle Ahmed Bey (Zénith) et assister aux concerts des artistes à l’affiche de cette seconde soirée placée sous le thème “Soul la Medina” (dynastie constantinoise).
La soirée a été ouverte par la chanteuse algéro-italienne Anissa Ghouizi, qui a chanté l’amour et la nostalgie, suscitant une énorme émotion parmi les spectateurs qui ont fortement interagi avec sa chanson “Ma tkhaliniche” (ne me laisse pas).
La chanteuse, qui a merveilleusement fusionné les sonorités des deux rives de la méditerranée, a offert au public qui l’applaudissait sans cesse, une halte en Italie par l’interprétation “Bella ciao”, un chant emblématique qui célèbre l’engagement, et dont les origines remonte à la tradition populaire italienne.
Puis c’était au tour de l’artiste Abbès Righi, star de la musique savante constantinoise (considéré comme l’un des meilleurs interprètes de la Nouba du Malouf), d’occuper la scène et d’enchanter le public par sa voix forte et ses interprétations élégantes et chics.
L’élève de feu Cheikh Kadour Darsouni, maître du malouf constantinois, a ravi les spectateurs notamment par son interprétation de ”Khatèm Dhab”, ”F Lil Iyètwal Hajri” et ”Lahbèb Hajrouni bla Sebba”.
Un des shows les plus entrainant a été celui de Abderachid Segni a ébloui le public par les refrains somptueux de la musique Malouf créant une ambiance festive qui a fait voyager le public dans le beau vieux temps.
Un grand succès a également marqué la montée sur scène de l’artiste du Malouf Riadh Khelfa, qui a chanté un mezmoum et un lyrisme de mehdjouz (Barg Ellil), dont la tonalité a de tout temps laissé un sentiment de joie auprès des Constantinois.
Les célèbres artistes de Malouf Abdelhakim Bouaziz, qui a interprété une Nouba de cinq extraits, et Hassan Bramki accompagné de son fils Adam, qui ont exécuté des sonorités Malouf, ont enflammé la scène.
Kamel Bouda a lui aussi enchanté le public avec une version originale de ”Yèjmaâ Allah Chèmèlna”, ”Dès El Guèlb Ya Lèkhouane” et ”El Ward Yèftèh Alla Lèkhdoud”.
Partager :