Destinées aux médecins généralistes et aux étudiants des instituts de sciences médicales, les deuxièmes journées médico-chirurgicales de Souk-Ahras, qu’a abrité, mercredi 12 et jeudi 13 juillet, la salle des conférences de la maison de la culture Tahar Ouettar du chef-lieu, ont tenu toutes leurs promesses de l’avis de la majeure partie des participants. Certains de ces derniers étaient plutôt ravis d’avoir pu assister aux cours à thèmes de haut niveau qui leur ont été prodigués par d’éminents spécialistes exerçant au sein d’établissements publics et privés de la région. Ils affirment qu’ils ont même trouvé le temps imparti trop court et qu’ils en redemandent. Il est vrai que les intervenants ont mis beaucoup de cœur à l’ouvrage. Ceci en partageant leur savoir et leur expérience personnels dans les domaines de l’identification, la surveillance et le traitement de pathologies devenues malheureusement trop fréquentes dans notre pays, telles que le diabète de type 2, les dysfonctionnements thyroïdiens et les troubles de l’appareil digestif. Des communications magistrales qui ont pour objectifs d’aider les médecins dans leur exercice quotidien et ont retenu l’attention des quelques 150 invités présents à la rencontre. Elles ont suscité des débats passionnés par moment, comme on a pu le constater. Croisé en marge des travaux, Pr. Abdelaziz Ayadi, président régional de l’Ordre des médecins libéraux, avoue qu’il a été ravi de constater le niveau auquel ont accédé, cette année, les journées médico-chirurgicales de Souk-Ahras. Il n’a pas hésité à les qualifier de véritable congrès scientifique. Pour appuyer son appréciation, Pr. Ayadi citera, entre autres, l’excellente qualité des interventions du Pr. Rachid Malek, chef du service de médecine interne du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Sétif, et Pr. Nadia Arbaoui, cheffe du service de chirurgie du CHU d’Annaba, lorsqu’ils ont partagé leurs connaissances respectives dans les domaines de la lutte contre le diabète et le cancer colorectal. Le docteur neurochirurgien Abdelkader Bencherif, en sa qualité de président du syndicat des médecins libéraux que nous avons pu également approcher, se dit soulagé et encouragé par le succès de ces deuxièmes journées de la formation continue. « Nous pouvons dire que nous avons réussi un triple objectif, à savoir débattre des questions pertinentes sur les thèmes choisis que sont l’endocrinologie et l’hépato-gastro-entérologie, à réunir trois générations (les médecins à la retraite, les médecins en exercice et les étudiants en médecine) et, enfin, à amener les médecins à se structurer dans les rangs de notre association syndicale pour s’impliquer dans la lutte collective, la défense des intérêts des médecins et l’implication de la corporation dans l’exercice purement libéral et une liberté professionnelle », devait-il déclarer. Par ailleurs, Dr. Badri Loudjani, vice-président du conseil de l’Ordre des médecins, a souligné la présence d’éminents professeurs du CHU d’Annaba, à l’instar des professeurs Nadia Arbaoui, Hidous et Ayadi Abdelaziz, du docteur Berrezeg et de plusieurs maîtres assistants, à ces séances pédagogiques. Et de rappeler que ces journées entrent dans le cadre de la formation continue, tout en se félicitant du choix des thèmes proposés. « Il s’agit de thèmes d’actualité et notre but est d’accompagner les nouveaux sortants pour une meilleure prise en charge des patients et de la conduite à tenir devant les cas urgents », dira cet élu, qui aura été la cheville ouvrière de cette rencontre scientifique. On notera que la cérémonie d’ouverture de ces journées a été marquée par un émouvant hommage posthume rendu aux docteurs Abderrahmane Douaissia et Abdelghani Freha, ainsi qu’à maître Mohamed Laid Agouni, en présence du secrétaire général de la wilaya, du chef de daïra de Souk-Ahras et du directeur local de la Santé et de la Population.
Ahmed Allia
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