Les patients du Centre Anti-Cancer (CAC) de l’hôpital universitaire de Constantine souffrent actuellement de l’interruption de leur traitement par radiothérapie en raison de l’arrêt des accélérateurs nucléaires depuis environ dix jours.
Le directeur de l’Établissement a confirmé l’existence de dysfonctionnements dans le système informatique des appareils et a assuré que les ingénieurs travaillent actuellement pour les réparer dans les plus brefs délais. Il a également précisé que le service bénéficiera d’un nouvel accélérateur et d’un scanner dans les prochains mois. Des patients venant de différentes wilayas ont témoigné de leur souffrance depuis cette panne, suite à l’annulation des rendez-vous pour leur traitement par radiothérapie. Ils ont exprimé leur frustration face aux va-et-vient inutiles qu’ils ont dû effectuer pendant cette période, tout en se plaignant du manque de communication à leur égard concernant cette situation. Certains ont ajouté que le report de leurs sessions de traitement pourrait avoir un impact négatif sur leur état de santé. Le directeur de l’hôpital, Hassan Barania, a précisé que le système informatique gérant les deux accélérateurs nucléaires a connu une panne. Il est utile de savoir qu’une équipe d’ingénieurs d’Alger et de Constantine travaille activement à sa réparation dans les meilleurs délais possibles. Il a également mentionné que l’un des deux accélérateurs a récemment connu plusieurs pannes répétitives. Cependant, il a assuré aux patients que des sessions de traitement seraient programmées incessamment, en coordination avec la cheffe de service. Le responsable a également annoncé que le service bénéficiera d’un nouvel accélérateur dans les trois prochains mois, qui sera importé des États-Unis d’Amérique. L’ajout d’un scanner et une gamma-caméra pour les scintigraphies sont aussi prévus. Un appel d’offres sera lancé pour l’acquisition d’un quatrième accélérateur, étant donné que le CAC de Benbadis est une unité de traitement régionale, reconnue comme une destination privilégiée pour les patients venant de différentes wilayas. La cheffe de service a précédemment déclaré que les accélérateurs, actuellement disponibles, sont très anciens et mis en service depuis 2012. Elle a souligné qu’ils fonctionnent sous pression depuis plus de dix ans, et que par conséquent, il est nécessaire que le service bénéficie de nouveaux équipements. Et d’affirmer que le ministère de tutelle s’est engagé à attribuer à l’hôpital deux nouveaux accélérateurs, en attendant la finalisation des mesures administratives qui pourraient prendre du temps.
Rafik S.
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