Cela fait plus de deux ans qu’un avaloir obstrué dégageant des eaux aux odeurs nauséabondes déverse sur le trottoir le long de l’avenue principale du centre-ville de Sétif. Situé à l’avenue du 1er novembre 1954, à quelques mètres du siège de la wilaya, cet exutoire cause des désagréments aux riverains et aux passants mais reste hors de vue des services concernés. En effet, les habitants et les commerçants du centre-ville, à quelques pas du siège de la wilaya et à proximité de l’agence d’Algérie Télécom (ex-galeries algériennes), ne savent plus à quel saint se vouer. « Nous avons signalé à plusieurs reprises cet avaloir obstrué qui constitue un danger pour la santé des riverains et des passants, en vain. L’Office National d’Assainissement (ONA) soutient mordicus que la gestion des avaloirs relève des prérogatives du parc communal de l’Assemblée Populaire Communale (APC). Quant à cette dernière, elle indique que les avaloirs doivent être curés par l’ONA », nous a déclaré le propriétaire du café situé près de ce regard. Pour connaître la version des deux entités, L’Est Républicain s’est rendu au siège de l’unité de l’ONA de la cité Deggou (Andérioli). Le préposé au guichet nous a expliqué que l’ONA n’intervient que pour le nettoyage des regards d’assainissement, et que le curage des avaloirs relève des missions du parc communal. Quant aux responsables de celui-ci, ils sont injoignables au téléphone. Les habitants interpellent énergiquement le chef de l’exécutif de la wilaya pour mettre fin à ce calvaire qui dure depuis plusieurs années.
F. Senoussaoui
photo : archives
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