Les citoyens ayant bénéficié du quota de cent logements sociaux implanté dans la localité de Boubelatane à Ziama Mansourah (Jijel), dont soixante sont situés à la cité Azirou et quarante autres à celle Amari Messaouda, dénoncent le retard dans leur raccordement au réseau électrique. Ils ont indiqué à L’Est Républicain que malgré le fait que les clés leur ont été remises et en dépit du payement des frais y afférents auprès de l’Office de Promotion et de Gestion Immobilière (OPGI) il y a plusieurs semaines, plus précisément le jeudi 6 juillet, ils se retrouvent toujours sans électricité. « Nous avons l’impression de ne pas être en 2023 », s’exclament-ils, exprimant leur frustration face à cette situation. « En cette période de canicule, certains résidents se voient contraints d’utiliser encore des bougies », rapporte l’un d’eux. Interrogé à ce sujet, le responsable local de la Société nationale de l’électricité et du gaz (Sonelgaz) affirme que l’opération inhérente à l’avis d’appel d’offres devrait être reprise à zéro. « Notre secteur ne fonctionne pas comme les autres qui, dans ce cas de figure, font appel, selon la réglementation, à l’entreprise classée en deuxième position après l’ouverture des plis du premier avis d’appel d’offres », précisera-t-il. Il nous apprendra également que cette opération, qui permettrait de retenir l’entreprise devant procéder au raccordement de ces logements au réseau d’électricité, prendrait deux semaines au maximum.
M. Bouchama
Partager :