Les habitants du village d’Aïn Bernaz et de nombreuses autres cités d’Aïn Abid souffrent, depuis plusieurs semaines, d’une insuffisance dans la distribution de l’eau potable, en période de fortes chaleurs. Ayant récemment transmis leurs préoccupations au président de l’Assemblée Populaire Communale (APC) d’Aïn Abid, ils ont déclaré que le volume d’eau potable distribué ne couvre pas leurs besoins et n’atteint pas de nombreuses habitations. Ils ont ajouté que cette crise s’est aggravée avec le temps, et qu’elle remonte déjà à plusieurs années. Aucune solution n’a été trouvée, malgré les nombreuses tentatives pour renouveler certains points obstrués par l’accumulation de calcaire à la source d’Aïn Arko. Le même calvaire est vécu par les habitants des cités 100, 112 et 300 logements ainsi que des frères Touati, où le réseau de distribution a été affecté par l’arrivée des eaux du barrage de Béni Haroun. L’augmentation de la pression des eaux a provoqué des fuites sur plusieurs points du réseau, impactant négativement le programme de distribution durant la saison estivale. Le président de l’APC d’Aïn Abid, Abdelmalek Medjmadj, a affirmé que les services de la commune, la Société de l’Eau et de l’Assainissement de Constantine (SEACO) ainsi que la direction de l’Exploitation des ressources en eau, se trouvent sur le terrain pour remédier à cette situation. Ils sont soutenus dans leur travail par une entreprise privée, depuis plusieurs semaines. Et d’ajouter que la situation commence à revenir progressivement à la normale, cité après cité. Concernant les habitants du village, le maire a précisé qu’une opération de raccordement à un nouveau canal, reliant le village à un réservoir d’une capacité de 5.000 mètres cube, a été entamée depuis une semaine. Elle a été financée en réquisitionnant les fonds restants suite à la clôture de certains projets, en attendant le soutien financier du wali pour mettre un terme à ce problème définitivement. Il convient, en outre, de signaler que ce nouveau canal passe par la partie supérieure de la cité Mazla, parallèlement à la route des carrières.
Rafik S.
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