La récolte des céréales de cette saison est quasiment perdue à Mila. Le stress hydrique et les longues précipitations orageuses du début de l’été ont sérieusement éprouvé la filière céréalière dans la région. Plus de 98.000 hectares emblavés de blé ont été frappés de plein fouet par la sécheresse qui a sévi durant pratiquement tout l’hiver. Les calamités naturelles ont eu un double impact sur la récolte : réduction drastique du rendement à l’hectare et qualité médiocre du blé récolté. En effet, la qualité du blé récolté est des plus médiocres, dans sa globalité, selon l’avis de la Coopérative des Céréales et des Légumes Secs (CCLS). Aussi, le produit de nombreux cultivateurs est refusé par les silos et les aires de stockage publics de la wilaya. « Le grain de blé est chétif. En plus, il a pris une couleur noirâtre à cause des longues pluies qui se sont abattues sur la région au début de la campagne de moisson-battage. Il ne serait plus valable à la consommation humaine. Et même pour la consommation animale, on a besoin d’une expertise technique pour l’accepter dans les stocks à grains destinés au cheptel », explique une source au fait du dossier. En effet, le stress hydrique et les pluies tardives ont eu des incidences irréparables sur la filière céréalière. Sans parler de la qualité décriée du blé récolté, pas moins de 98.500 hectares de céréales ont été complètement perdus. Rappelons que c’est la deuxième année consécutive où la filière est rudement éprouvée par le manque de précipitations hivernales.
Kamel B
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