La consommation quotidienne d’eau potable explose : Peut-on compter sur le civisme et laisser les vannes ouvertes ?

De nombreuses cités de la circonscription administrative d’Ali Mendjeli enregistrent une réduction de leurs quotas d’approvisionnement en eau potable, avec une baisse des heures de distribution. L’eau est maintenant coupée des robinets avant l’heure qui leur était auparavant fixée, sachant qu’elles étaient approvisionnées avec le système de 24 heures sur deux jours.

Concernant les Unités de Voisinage (UV) qui étaient alimentées en continu avec le système 24 heures sur 24 quotidiennement, l’eau est maintenant occasionnellement coupée par intermittence. Cette situation a suscité des inquiétudes parmi les citoyens, dont beaucoup ont dû acheter des réservoirs d’eau. Pendant ce temps, les habitants d’autres UV insistent sur la nécessité de rétablir le programme à son état initial. Ils soulignent que le programme actuel a provoqué de grandes perturbations, les obligeant à recourir à des réservoirs d’eau ou à remplir de nombreux seaux. Le directeur général de la Société de l’Eau et de l’Assainissement de Constantine (SEACO), Mohamed Bouaâlam, a déclaré qu’une augmentation record du niveau de la consommation quotidienne d’eau a été enregistrée, dépassant les 300.000 mètres cubes, un niveau jamais atteint auparavant dans la wilaya. Cette hausse de la demande a entraîné une réduction des quotas d’approvisionnement pour de nombreuses cités depuis le début de la vague de chaleur. Pour faire face à cette situation, l’entreprise a été contrainte de couper l’eau pendant de courtes périodes dans les cités qui étaient auparavant alimentées en continu à Ali Mendjeli, afin de permettre le remplissage des réservoirs pour approvisionner les autres quartiers. Le même responsable a précisé qu’aucune perturbation n’a été enregistrée dans la distribution, mais qu’il y a eu une réduction des heures d’approvisionnement. Les eaux des réservoirs, qui alimentent de nombreux bâtiments, se vident rapidement et ne parviennent pas aux étages supérieurs. Ceci concerne notamment certains immeubles situés à la même hauteur que les réservoirs, comme c’est le cas de quatre immeubles de la cité Caisse Nationale d’Epargne et de Prévoyance (CNEP) Immo à l’UV n°18. Il a également indiqué que la ville avait bénéficié d’un quota supplémentaire, quelques mois auparavant, estimé à 12.500 mètres cubes d’eau, mais que la pression est devenue très forte durant la dernière période.

Rafik S.