Le caporal-chef, Mokhebi Walid, mort, lundi dernier , dans l’incendie de forêt de Beni K’sila, dans la wilaya de Béjaïa, sera inhumé, aujourd’hui , au cimetière de Ras El Bir, dans la commune de Sidi Mérouane, au nord de la wilaya de Mila, avons-nous appris auprès de sa famille. Le défunt a été encerclé par les flammes, en compagnie d’autres militaires, dans la forêt de Beni K’sila et est mort aux commandes de sa machine militaire. Conducteur d’engin, feu Walid Mokhebi était en mission dans les forêts de la wilaya de Béjaïa. Selon des entrecoupements réalisés par nos soins, lors de notre passage, hier mercredi 26 juillet, au domicile mortuaire, à Sidi Merouane, le martyr participait aux travaux d’aménagement d’un champ de tir en milieu forestier, au profit de l’Armée Nationale Populaire (ANP), lorsqu’il fut encerclé par les flammes. Son oncle paternel, Noureddine, ancien militaire de son état, affirme que le défunt a été carbonisé au volant de son engin militaire. Selon cette source, le désormais martyr Mokhebi Walid faisait partie d’une unité de Génie militaire stationnée dans la wilaya de Batna et il avait été envoyé, tout récemment, en mission, à Béjaïa, pour les besoins de construction d’une aire de tir pour l’armée, dans la forêt de Beni K’sila. Célibataire, feu Walid est né en 1988 à Sidi Merouane. Il s’est engagé dans l’armée en 2009. Selon nos informateurs, il se préparait à partir à la retraite proportionnelle. « Il avait quatorze ans dans les rangs de l’ANP. Il lui restait juste une année pour boucler les quinze ans ouvrant droit à la retraite proportionnelle », nous a expliqué son oncle. Signalons que le défunt caporal-chef est le neveu du chahid de la glorieuse révolution de Novembre, Mokhebi Lamri (1928-1960), dont le nom est porté, depuis quelques années, par l’agglomération de Ras El Bir, appelée officiellement Cité Mokhebi Lamri.
Kamel B.
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