Depuis des lustres, la cité Gahdour Tahar, appelée communément El-Batni, implantée sur les hauteurs du chef-lieu de wilaya, est le lieu de rencontre des autochtones qui privilégient ce site se prêtant aux soirées estivales. En effet, cet espace qui dispose d’un théâtre de plein air, d’un stade et d’aires de jeux est rallié chaque soir, durant la saison estivale, par des flots de familles qui viennent de tous les quartiers de la ville et des localités environnantes, pour prétendre à quelques heures de détente et de fraîcheur après une journée caniculaire. Des aménagements ont été réalisés dernièrement pour agrémenter cette vaste cité ombragée. Cependant, selon des citoyens qui se sont rapprochés de notre journal, des insuffisances avérées ternissent cet espace. Un sexagénaire nous déclare : « L’hygiène est le point faible de cette cité puisque des monticules d’herbes sèches sont le refuge de gros rats et de reptiles qui sèment la terreur au sein des promeneurs. Mon épouse accompagnée des enfants et petits-enfants en garde un souvenir effroyable ! ». D’autres interlocuteurs abondent dans le même sens et apportent leurs témoignages : « Faute de bancs publics, les gens se donnent la peine de s’asseoir à même le sol qui est sale et encombré de déchets hétéroclites. Des nuées de moustiques investissent les lieux et causent des désagréments à tout le monde car la campagne de démoustication n’a pas été effectuée par la municipalité. D’autre part, il est vital qu’à chaque fin d’après-midi, une opération d’arrosage des lieux soit effectuée par les services communaux pour créer de la fraîcheur et contribuer à un environnement sain et agréable ». De nombreux Guelmoises et Guelmois lancent un appel pressant aux édiles de la ville, dont le devoir est d’offrir un cadre de vie décent aux milliers de leurs administrés qui aspirent à des soirées estivales reposantes et agréables.
Hamid Baali
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