Leurs rendements inhibés par la sécheresse à Guelma : Les fellahs sinistrés en voie d’indemnisation

A vocation agricole, la wilaya de Guelma a été sévèrement affectée par les retombées du changement climatique qui a engendré une sécheresse sans précédent. Les fellahs n’ont pas bénéficié d’un quota d’eau d’irrigation de leurs terres puisque le barrage de Bouhamdane est pratiquement à sec. Cette saison agricole est catastrophique pour les céréaliculteurs et les fellahs s’adonnant aux cultures maraîchères et industrielles, à l’arboriculture et à l’élevage. Les pouvoirs publics ont réagi en décidant de venir en aide au monde agricole par le biais d’indemnisations. Selon une responsable de la Direction des Services Agricoles (DSA) de Guelma, une commission pluridisciplinaire présidée par la cheffe de l’exécutif et dont le secrétariat général est assuré par le directeur de la Caisse Régionale de la Mutualité Agricole (CRMA), est à pied d’œuvre pour recenser les agriculteurs sinistrés de diverses filières. A cet égard, celle des légumes secs est concernée par cette opération. A noter que celle-ci prévoit l’indemnisation des fellahs sinistrés au cours de cette saison agricole (2022-2023) et qui devront produire leurs documents et présenter leurs dossiers. Des experts sont sur le terrain pour évaluer de visu les sites sinistrés. D’autre part, la conservation des forêts de la wilaya de Guelma s’est également impliquée en mettant en place un quota de 60.000 plants d’arbres à la faveur d’une convention signée avec des pépiniéristes. Cette institution étatique envisage de concrétiser le reboisement des communes qui ont été la proie des incendies ayant ravagé le couvert végétatif. Selon un chef de service, la priorité sera accordée aux localités sises à l’ouest de la wilaya car les pertes subies étaient énormes. Il est utile de relever qu’une vaste campagne initiée conjointement par les services de la DSA et de la conservation des forêts a été lancée le 24 juillet et s’achèvera le 21 août, en direction des fellahs possédant des parcelles de terres. Ceux-là mêmes recevront des plants d’arbres fruitiers, dont des oliviers, amandiers, pêchers et pruniers, afin de se lancer dans l’arboriculture dont les récoltes sont prometteuses.

Hamid  Baali